mardi 29 novembre 2011

La dette publique de la France

Voici l'histoire du déficit public de la France, (prise sur Wikipédia) à laquelle j'ai ajouté les noms des premiers ministres ou hyper-présidents (pour être dans les critères de Maastricht, il faudrait être au dessus de -3%) :



Voici l'histoire de la dette publique de la France, (prise sur Wikipédia) à laquelle j'ai ajouté les noms de certains ministres ou hyper-présidents (pour être dans les critères de Maastricht, il faudrait être au dessous de 60%, pour la courbe en rouge) :


A la moitié de cette année, nous avons déjà battu le record de progression de la dette de l'année dernière :
  • 31 déc 2009 : 1492,7 milliards
  • 31 déc 2010 : 1591,2 milliards (+ 98,5 en 1 an) record historique 6% du PIB en déficit public
  • 30 juin 2011 : 1692,7 milliards (+ 101.5 en 6 mois) ...
Force est de constater que nous n'avons eu que deux premiers ministres excellents : Lionel Jospin et Dominique de Villepin.

Force est de constater que le pire de nos gestionnaires a été Nicolas Sarkozy. Jamais le déficit n'a été aussi négatif. Jamais président ne nous a mis autant dedans. Jamais président n'a été aussi mauvais.

François Mitterrand à la fin de son règne, nous avait plongé à 5,2% de déficit public. Un laxisme budgétaire, qu'on aurait tendance à mettre sur le compte de sa santé.

Nicolas Sarkozy, en pleine possession de ses moyens, nous a plombé notre dette comme jamais, s'accrochant à son os de la défiscalisation des plus riches, tel un teckel enragé.

Dans son rapport annuel présenté début 2010, la Cour des comptes note que « la dette s'emballe » et pointe, si la tendance se poursuit, un risque de dégradation de la note de la dette publique à l'horizon 2013.

A la différence du ministère des finances pour qui l'aggravation de l'endettement est uniquement liée à la crise, pour la Cour des comptes la montée de l'endettement est aussi due à des phénomènes structurels indépendants de la crise. C'est une manière diplomatique de dire que les réformes de notre président sont  très mauvaises. Quand la cours des comptes parle de déficit "structurel" elle parle bien de la différence entre les entrées et les sorties d'argent. Sarkozy a réduit les dépenses, mais il a encore plus réduits les prélèvements. Le déficit structurel actuel est dû aux réductions d'impôts. L'application coûte que coûte de réduction d'impôts (TVA restauration, ISF et bouclier fiscal, aide à la personne, niche Copé, droit de succession) est très mal venue en période de crise.

"Le coût de la baisse de la TVA dans la restauration équivaut à… huit années d'économies générées par le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite" dit la Cour des Comptes.

Le petit président est entre le marteau est l'enclume, entre son refus de remonter l'ISF et l'impossibilité de monter les autres impôts de peur de perdre son illusoire espoir d'être réélu dans six mois. Sarkozy admirait la décomplexion de Berlusconi vis-à-vis de l'argent. C'est gagné ; il va nous plonger au même niveau d'endettement public.

Nicolas Sarkozy voulait laisser une trace dans l'histoire de France : il y entrera comme le pire économiste, le plus raciste, le plus inculte, Le Président des riches, Le Président de trop comme disent certains livres, Nicoléon le Petit de Victor Hugo, Le Petit Nicolas de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé.

"Ce nain va nous faire une France à sa taille" Dominique de Villepin dans la conquête.

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