dimanche 29 septembre 2013

Le féminisme et les élections présidentielles américaines de 2012

Lors de la campagne présidentielle de 2012 des USA, les conservateurs ont choisi Mitt Romney pour les représenter.

Mitt Romney était capable d'affirmer les yeux dans les yeux qu'il ne remettrait jamais de toute sa vie, le droit à l'IVG, qu'il était très engagé là dessus... et d'affirmer à son meeting suivant que ça première mesure serait de couper tout financement au planning familiale. Le pire étant qu'il racontait que sa mère était très engagé en faveur de l'IVG.

Quelques mots clefs pour comprendre ce que dit Mitt en anglais :

  • abortion : avortement ou IVG (interruption volontaire de grocesse)
  • pro-life : littéralement "pour la vie", donc contre la licéité ("légalité") de l'IVG
  • pro-choice : : littéralement "pour (le droit de) choisir, donc pour la licéité ("légalité") de l'IVG

Mitt Romney a tout de même dû prendre officiellement position en s'alignant avec son parti, contre l'IVG.

Les anciennes féministes sont donc revenues pour combattre ces idées rétrogrades :

"You Don't Own Me" PSA.

Et au cas où vous vous posez la question : j'approuve totalement ce genre de féminisme. Je suis pour le droit à l'avortement.

samedi 28 septembre 2013

Féminisme, mon amour !

Il est temps de taillé un costume trois pièces au féminisme.

A la base, j'étais pour les fondamentaux du féminismes. Mais plus, je l'étudie, plus je me rends compte que le féminisme (tout du moins dans sa forme extrémiste moderne) est basé sur des arnaques intellectuelles.

Ces arnaques peuvent être longues à expliquer. D'emblée, je vous préviens : il y aura plusieurs articles.

Fémisnisme, dis-moi ton nom !

En façade, le but du féminisme est louable : promouvoir l'égalité des sexes. En réalité, ce n'est pas ce que dit son nom : "féminisme" signifie "être en faveur des femmes".

Tant que les femmes sont considérées comme largement inférieures aux hommes, "être en faveur des femmes" est effectivement la solution. Mais quand on se rapproche du point d'équilibre, continuer à être entièrement en faveur des femmes, sans jamais lâcher un centimètre de terrain sur certains points où l'homme serait désavantagé, ça nous fera basculer dans l'excès inverse, où les femmes ont trop d'avantages par rapport aux hommes.

Ne vous y trompez pas : je ne dis pas que tou(te)s les féministes veulent écraser les hommes. Mais il y a fort à parier que les plus extrémistes le veulent. Donc ami(e)s féministes méfient toi de ce que veut vraiment ton leader : l'égalité des sexes ou la suprématie des femmes ? Dans les deux cas, cela s'appelle du féminisme !

Un coup d’œil dans le rétroviseur, et aux alentours...

S'il est vrai qu'il y a cinquante, les femmes étaient un genre fortement déprécié, il faut tout de même admettre que beaucoup de chemin a été parcouru.

Même s'ils subsistent quelques inégalités comme au niveau des salaires, les femmes ont énormément gagné en autonomie. En témoigne de nombreux symptôme, comme l'augmentation du nombre de foyer monoparentale : il y a cinquante, il était inconcevable qu'une femme ait suffisamment d'autonomie financière pour s'en sortir, tandis qu'il y a un siècle, une femme ne pouvait tout simplement pas gérer ses biens. Seule la signature d'un homme avait une valeur.

Si on regarde dans le reste du monde, c'est à dire en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord, la condition de la femme est peu enviable.

Ceci n'est pas une conclusion...

Jamais de toute l'Histoire, les femmes n'ont eu autant de pouvoir et de droits qu'en Europe et en Amérique du Nord.

Le féminisme moderne n'est en réalité qu'un "First World Problem" ; en français, un "problème de riche" ("mon cendrier est plein, je vais devoir changer de voiture... Ce n'est pas facile d'être riche !").

La suite dans les prochains articles...

Le féminisme moderne vu par les Simpsons :