dimanche 6 octobre 2013

Anita Sarkeesian : la suite

Ceci est le deuxième article sur Anita Sarkeesian : le premier est par ici.

La série des Super-Mario

De manière arbitraire, Anita décide que les jeux dérivés de la licence Mario ne compte pas. Sur quels critères ?

Comme elle n'explique jamais rien, qu'elle refuse toute critique, qu'elle s'épargne la fastidieuse tâche de lire et de répondre aux commentaires en les désactivant, qu'elle bannit systématiquement tous les mâles qui veulent savoir son état d'avancement sur se vidéos, nous ne le saurons probablement jamais.

Mais notez bien que la dernière version de Smash Brawl Bros s'est mieux vendu que New Super Mario 2.

Voici les séries de jeux dérivés où Peach est un personnage jouable

  • Mario et Sonic aux Jeux Olympiques (3 jeux sorti + un prévu pour 2014)
  • Mario Kart (11 jeux)
  • Mario Party (9 jeux)
  • Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars
  • Mario Tennis (5 jeux)
  • Paper Mario (4 jeux)
  • Mario Golf (3 jeux sur les 6 de la série)
  • Yakuman DS
  • Mario Superstar Baseball
  • Super Princess Peach (Evidemment !)
  • Mario Smash Football (2 jeux)
  • Mario Slam Basketball (2 jeux)
  • Mario Sport Mix
  • Fortune Street

Notez bien que dans les jeux de Baseball et de Football, Peach est capitaine de son équipe.

Voici les jeux où Dixie Kong, la petite amie du neveu de Donkey Kong est un personnage jouable :

  • Donkey Kong Country 2 et 3
  • Donkey Kong Land 2 et 3
  • Donkey Konga 2 et 3
  • DK: King of Swing
  • Mario Superstar Baseball et Mario Super Sluggers (Baseball)
  • Mario Slam Basketball
  • Diddy Kong Racing DS
  • Donkey Kong Barrel Blast
  • DK Jungle Climber
  • Donkey Kong Country: Tropical Freeze

Donc Anita ignore totalement les 58 jeux que je viens de citer : c'est (selon elle) négligeable face au 13 remakes du premier Donkey Kong. Bien-sûr ! (ironique)

Des contradictions dans son discours

Parmi les contradictions de son dicours en voici quelques unes.

Dans la seconde vidéos elle semble vouloir répondre à certains reproches qui ont été fait à sa première vidéo.

Elle explique pourquoi elle s'intéresse à la récurrence scénaristique de la demoiselle en détresse : parce qu'autour des jeux vidéo, il y a un contexte : la vie réelle. Et que dans cette vie réelle, les femmes sont le plus souvent les victimes de viols, statistiques à l'appui.

Par ailleurs elle dit que dans les jeux qu'elle prend en exemple, il y a sans doute un contexte qui justifie les actions du héros ou du méchant, mais qu'il doit être négligé car ce qui compte c'est que cela justifie de maltraiter une femme (ce qui semble être un crime au dessus de tous les autres, pour elle). La situation a été inventé pour justifier le fait qu'on retire toute la puissance d'une femme. Or selon elle, il est évident que les femmes ne sont pas plus faibles que les hommes.

D'un côté elle dit que le contexte est important, la vie réelle, et de l'autre que ça n'a pas d'importance, le contexte du scénario. Contradiction !

D'un côté elle dit que les femmes sont les premières victimes de viol, mais que les femmes ne sont pas plus faible.

De plus, vu que ces scénarios fictifs s'inspirent de la vie réelle, n'est-il pas normal que les femmes soit les plus enlevées dans les jeux-vidéos, justement parce que c'est le cas dans la vie réelle ?

Ce n'est pas parce que les femmes seront moins souvent enlevées dans les jeux vidéo que ça se passera ainsi dans la vie réelle.

Enfin, est-il normal qu'Anita désactive ses commentaires quand le sous-titre du logo de "Femenist Frequency" est "Conversations with Pop-Culture" (dialogues avec la culture populaire).

La victimisation d'Anita Sarkeesian

Comme le souligne TheAmazingAtheist, il a lui-même à faire à bon nombre d'allumés, pour la plupart des praticants de toute religion, convaincus du bien fondé de leur doctrine. Il ne s'est jamais plein outre mesure, et ignore totalement les pires insultes, car Internet est ainsi.

Qu'a fait Anita ? Elle s'en est plaint, que dis-je, elle s'en est vanté lors de toutes les conférences qu'elle a pu faire. C'est en quelque sorte son trophée de guerre.

Sa posture de victime lui a sans doute permis de récolter plus de fonds pour son projet Kickstarter.

L'ironie, c'est qu'elle a utilisé exactement ce qu'elle dénonce : elle a pris la posture de la demoiselle en détresse pour lever plus de fond, mais aussi pour faire plusieurs conférences par la suite.

Le jeu "féministe" idéal n'existe-t-il pas déjà ?

Dans sa troisième vidéo, elle nous montre un scénario idéal pour un jeu féministe.

Mais la série des Tomb Raider, Lara Croft ne ressemble-t-elle pas à s'y méprendre à ce type de personnage, de "princesse", euh pardon, de comtesse d'Abbingdon plutôt, qui réussit à se sortir seule de toutes les situations périlleuses (si nous excluons toutes les fois où le personnage meurt).

Sarah Kerigan dans Starcraft ? Le personnage n'est pas tout le temps jouable, mais il s'agit d'un personnage féminin qui s'en sort toute seule, sans l'aide d'un mâle !

Tout tourne autour du pouvoir des hommes

Anita dit à propos du fait que certains héro voient leur amie mourir : "En surface les femmes victimisée sont utilisée comme cause des tourments du héros. Mais si nous creusons un petit peu plus profond entre les lignes, j'argumenterais que la vraie source remonte aux sentiments de faiblesse et/ou de culpabilité sur son échec de remplir son devoir patriarcal prescrit par la société de protéger sa femme et ses enfants".

Sur Terre, il y a beaucoup d'animaux mâle qui s'occupent et défendent leur(s) femelle(s) et leur progéniture. Et même, plus fort, certaines femelles font la même chose pour leur mâle et leurs enfants.

S'il y a bien quelque chose que les êtres humains n'ont pas besoin d'apprendre, c'est de protéger leurs enfants. L'amour n'est rien d'autre que ce sentiment irrésistible de vouloir protéger. C'est avec ce genre d'ineptie que les féministes modernes et plus particulièrement Anita Sarkeesian se font insulter, aussi bien par les hommes que les femmes d'ailleurs.

Mais ce qui semble transpirer de l'argumentaire d'Anita (et des féministes), c'est qu'il leur semble surréaliste qu'un homme et une femme puissent s'aimer sans raison apparente. Et c'est d'ailleurs la nature et la définition même des sentiments et des émotions : ce sont des incitations à faire des actions qui sont internes à l'être humain mais qui sont hors de contrôle de la raison.

Donc, réduire l'amour et l'envie de protéger ce qu'on aime à une simple pression sociale, est quelque peu absurde.

Elle continue "Ainsi, ce que le héro raté perçoit vraiment c'est sa perte de masculinité. Et donc la quête pour réacquérir sa masculinité de manière primaire en exerçant sa domination et son contrôle en utilisant la violence sur les autres."

Là encore, nous parlons d'un sentiment : la vengeance. Et non, les sentiments et les émotions ne s'apprennent pas. Nous pouvons apprendre à les contrôler, mais le sentiment de vengeance n'est pas l'apanage des hommes. Les exemples dans l'histoire et les fictions sont innombrables ("Kill Bill", "L'Eté Meurtrier" un roman et un film inspirés de faits réels, "Léon", etc, etc).

D'ailleurs, toutes ces théories féministes n'ont pas été inventée par Anita. Il aurait été sain de savoir d'où viennent toutes ses théories pour trouver ceux qui justement réfutent ces propos. Ainsi le niveau de discussion aurait pu être plus élevé, au lieu de réinventer la roue.

Mais je suis convaincu qu'Anita a simplement récupéré cette théorie de son club de féministe, mais que personne ne lui a dit d'où ça venait.

Les femmes sont au dessus de tout soupçon

Pour Anita, et les féministe extrémistes, il semble inconcevable qu'une femme invente un viol.

Moi aussi, j'ai du mal à concevoir qu'une femme mette son propre bébé dans un congélateur, et pourtant cela arrive.

Conclusion

Il y a sans doute beaucoup à dire sur Anita. Ce n'est sans doute pas fini.

Référence

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