mardi 29 octobre 2013

Qu'est-ce que le rire ?

Le rire est un réflexe impliquant le visage, les cordes vocales et les muscles respiratoires, qui consiste à expulser de l'air de manière saccadée avec vocalisation.

Le rire ne s'apprend pas : tous les humains savent rire.

Le rire est déclenché plus souvent en groupe que seul ; ce qui tend à prouver son rôle social.

Le rire est dit "communicatif". Les expériences prouvent qu'une blague racontait avec des rires au bon moment, déclenchera plus facilement des rires chez les sujet que sans rire. Ces expériences justifient l'utilisation de rires enregistrés dans les émissions de télévision. Ceci tend aussi à prouver le rôle social du rire.

Une fois le premier rire déclenché, le sujet aura tendance à rire plus facilement par la suite ; ce qui tend à prouver que le rire est lié à un état d'esprit.

Le rire est souvent concomitant avec un sentiment de bien-être : ils ont certainement une cause commune, mais ne sont pas subordonnés l'un à l'autre.

Les causes du rire

Mettons de côté les drogues, et le gaz hilarant.

Une cause de rire est l'humour. Une autre est le rire de quelqu'un d'autre. Pour bien comprendre les ressorts de l'humour, il convient d'étudier les causes du rire.

Chez des singes, des cris ressemblant à des rires ont été identifiés. Comme quoi le rire n'est pas le propre de l'homme, contrairement à ce qu'affirmait François Rabelais. La situation dans laquelle le rire est constaté est la suivante. Un tigre s'approche d'une colonie de singes. Les singes crient de peur, et ils montent tous dans les arbres. (La peur, et les cris d'effrois sont aussi des réflexes à caractères communicatifs). Quand le tigre s'éloignent, les singes émettent des cris saccadés ressemblant à des rires.

Selon toute vraisemblance, le rire serait donc le signe qu'un danger se révèle soudainement faux.

Le rire est communicatif, car le groupe a besoin de savoir que le danger est faux. Le sentiment de bien-être concomitant au rire est là pour contrer la tension de la peur. Être dans un endroit où des gens rient de temps en temps, indique qu'il s'agit d'un lieu sûr pour le groupe.

Structure d'une histoire drôle

Une histoire drôle est composée de deux parties :

  • la mise en situation plus ou moins longue, qui amène la tension. La tension est basée sur des peurs.
  • la "chute de l'histoire" qui par un changement de perspective, ou une révélation qui montre que le danger était faux.

Voici un exemple :

Deux oeuf sont dans une poêle. L'un dit :
- Il fait chaud, hein ?
L'autre répond :
- Aaaaah ! Un oeuf qui parle !!!..
Pour l'histoire, ci-dessus, sachez qu'elle fait beaucoup plus rire, si le "Aaaaah !" est dit fort et soudainement, afin de faire sursauter l'auditoire.

L'humour absurde repose sur le fait de commencer une histoire en apparence dans un monde réel. La chute montre simplement que le monde décrit est absurde, et que toute notion de danger n'est plus la même.

Les histoires sur les curés, les gendarmes, les hommes politiques reposent sur le danger de se moquer des ces personnes de pouvoir.

Les blagues racistes, sexistes, etc reposent sur des dangers ressentis comme tel par ceux qui en rit.

L'humour et l'intelligence sociale

A chaque âge, ses blagues : les petits enfants rient du caca et du pipi, quand ensuite il rit de Tom et Jerry qui s'envoient des tartes à la crème, puis des blagues de sexe. Les peurs de l'enfant se déplacent, et les thèmes des sujets drôles aussi.

L'intelligence sociale est de comprendre quelles peurs vous partager avec la personne avec qui vous communiquer. Ainsi une bonne blague sur les blondes ne fera certainement pas rire une blonde. La meilleure blague belge, ne fera pas rire un belge. Laissez un anglais faire de l'humour sur lui-même et le peuple britannique : c'est drôle rien qu'en soit, mais si vous en rajouter une couche, ce ne sera pas drôle si vous n'êtes pas anglais.

Une série télévisée humoristique prend le temps de créer et mettre en place des personnages auxquels le spectateur peut s'identifier. Cette mise en place permet de créer des situations où le spectateur comprend les craintes des personnages. Ce n'est pas pour rien que les personnages de ces séries sont souvent maniaques. Une série comme Monk utilise à fond ce genre de personnages. Le personnage principale n'est d'ailleurs pas le seul maniaque de la série : l'infirmière a des problèmes d'argent alors que son patron, Monk, est radin, l'inspecteur a des soucis avec sa femme, etc.

Votre humour montre votre intelligence sociale, c'est à dire votre capacité à vous adaptater et à cerner quels sont les peurs de votre interlocuteur.

Le plus dur est de faire de l'humour universel. Les interactions sociales sont souvent les premières sources de l'humour, surtout dans nos sociétés modernes qui ont eu tendance à éliminer tout danger externe.

Le plus absurde est bien entendu de vouloir faire de l'humour universel tout le temps. Les "private jokes" renforcent le groupe. Mais l'intelligence sociale doit venir de celui qui fait de l'humour, pas de celui qui ne rit pas à une blague qu'il n'aime pas ou ne comprend pas.

Le rire dans les autres cultures

La moquerie consiste à baser l'humour sur le fait que quelqu'un se donne de grands airs sans en avoir l'envergure. Il y a bien ici un notion de danger. Une croyance européenne et américaine tenace est de rapporter tous les rires à de la moquerie. La moquerie n'est qu'une petite catégorie.

On peut être drôle sans être ridicule. On peut être ridicule sans être drôle.

Au japon, par exemple, le rire est utilisé pour chasser les esprits malveillant. Le but, ici est de chasser une peur qu'on sait irrationnel.

Un européen et sa petite amie d'origine asiatique voyageait en voiture. Tout d'un coup un animal traverse la route, et le conducteur l'évite après une manœuvre. Le femme se met à rire. L'européen ne comprend pas : il croit d'abord qu'elle se moque de lui. Son amie lui explique qu'après un danger subite et évité, tous les gens de son pays rigolent. Il ne s'agit pas de moquerie.

Le danger de la banalisation

Les auteurs des guignols de l'info attribuent la victoire de Jacques Chirac, au fait qu'ils l'ont rendu sympathique au travers de sa caricature. La question est bien entendu de savoir comment on en rit.

Rappelez-vous de l'exemple des singes : il peut être extrêmement dangereux de fréquenter quelqu’un qui rit en présence d'un réel danger. Un tel individu est ressenti comme fou, et à éviter. Un réel danger ne doit pas être une source de rire.

Mais il faut faire preuve de discernement dans cette règle. Il n'est pas drôle de se moquer du réchauffement climatique, mais il est drôle de se moquer de ceux qui refusent d'y croire, par exemple. (Ils continueront de réfuter le réchauffement climatique quand ils auront de l'eau jusqu'aux genoux : ceci est un trait d'humour).

Répondre à l'humour ou à l'insulte par l'humour est une forme d'intelligence, tel Cyrano et sa tirade du nez, ayez du panache.

Conclusion

Rions-en tous ensemble pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête.

lundi 28 octobre 2013

Anita Sarkeesian : questionnement autour de son "harcèlement" en ligne

J'étudie depuis un certain moment Anita. De temps en temps, je tombe sur des articles de blog, de temps en temps sur des articles de journaux. Rétrospectivement, je me suis rendu compte que tous ces articles utilisés plus ou moins les mêmes photos. Non, en fait ils utilisent tous les mêmes images. Ces images proviennent toutes du site d'Anita Sarkeesian, ou de ses vidéos.

La vidéo TEDxWomen d'Anita consiste à dire qu'elle est féministe, à montrer tous les commentaires négatifs qu'elle a eu sur Internet. En conclusion, elle est forte, elle a vaincu les méchants trolls d'Internet. Un chouette "story-telling" (une technique de communication vers la masse) qui lui permet d'être sympathique aux yeux du public.

Cour de journaliste : sources primaires et secondaires

Le travail des journalistes (et des historiens et de la police et des tribunaux) est d'évaluer la qualité de ses sources. Le problème des témoignages c'est qu'un certain nombre de phénomènes psychologiques peuvent fausser le témoignage, bien que le témoin pense dire la vérité. Parfois le cerveau invente des événements pour relier les points de ce qu'il a perçu. Parfois la perception de l'événement ne permet pas d'avoir une vue d'ensemble. Parfois le témoin s'exprime mal. Parfois ce qu'il a retenu de l'événement s'est focalisé sur ses opinions. Parfois le témoin ment tout simplement.

Pour rendre compte d'un événement de manière objective, il faut croiser plusieurs sources. Les témoins sont des sources primaires. Une travail qui rassemble plusieurs sources primaires et secondaires est une sources secondaires. Un travail sur une seule source primaire, reste une source primaire. Un travail qui rassemble plusieurs sources secondaires qui en extrait que des informations provenant d'une unique source, redevient une source primaire.

La notion est importante pour évaluer la qualité des informations. Plus un travail a de sources primaires différenciées, meilleure est sa qualité.

Étude des sources des articles sur Anita

J'ai tout mis en annexe. J'ai essayé très fort. J'ai suivi une centaine d'articles. J'ai cherché d'autres sources qu'Anita Sarkeesian (Autre que son blog, ses comptes tumblr, youtube, twitter).

Voici un thread de forum où j'en ai appris plus en une page que dans cent pages rédigées par des journalistes !

Les journalistes sont-ils si dupes qu'ils ne recoupent pas leurs informations ? S'agit-il de vendre des clics ? Ou s'agit-il d'un sujet tellement peu important pour eux qu'ils ne sentent pas utile de faire une contre-enquête ?

Je penche pour un peu toutes ces raisons. En réalité, Anita ne représente que 6500 soutiens kickstarter et une centaine de harceleurs.

Évaluation de la force des insultes

Comme tous les journalistes ont utilisé les mêmes sources, regardons de plus près ce fameux "torrents d'insultes" dont parle Anita.

Voici en lien ce que tous les journalistes reprennent, et qui est fourni par Anita.

Pour bien comprendre, il faut savoir, qu'Anita a désactivé ses commentaires sur toutes ses vidéos. Sur la vidéo de Kickstarter elle a activé les commentaires : son but était de montrer la misogynie chez les joueurs (sic) ! Elle avait déjà tiré sa conclusion avant même de le faire...

Mais surtout certains des commentaires concernent ses précédentes videos, dont celle sur Bayonetta. Vouloir quantifier le nombre de réactions, dans ses conditions est quelque peu absurde. Essayons tout de même de qualifier les commentaires.

Regardons de plus prés :

  • Insultes pures : 27 (je compte "retourne à la cuisine" comme une insulte)
  • Remarques avec mots injurieux : 30 (la remarque a du sens, mais elle contient des insultes. Une remarque qui n'avait pour but que d'être insultante a été classée comme insulte.)
  • Éloges : 2
  • Remarques (sans insultes) : 57
  • Censurés : 8
  • Humour (inclassable) : 3
  • Réponses à un autre commentaire : 31
  • Feminist Frequency : 1 (un unique message automatique)
  • Commentaires indiquant que l'utilisateur a dénoncé la vidéo comme abusive : 6
  • Total : 162

Donc pour les remarques avec insultes, je donne un score de 0,5 points "insultes" et 0,5 points "remarques". Idem pour les messages censurés.

  • Insultes : 46 (28,4%)
  • Remarques : 84 (52%)
  • Discussions : 31 (19%)
  • Feminist Frequency : 1 (0,6%)
  • Total : 162 (100%)

Seulement 29% des commentaires sont des insultes. Et 52% sont des remarques légitimes.

Mais il est vrai, que certaines féministes ont tendance à classer comme insulte, le fait de supposer que leurs théories seraient peuvent être fantaisistes. Il n'y a qu'à voir la définition de "sexisme" sur Wikipedia, qui doit être surveillée de près par les ligues féministes radicales, où le simple fait de remettre en cause la "théorie des genres" semble vous qualifier de "sexiste". (Est-ce qu'affirmer que les femmes et les hommes sont physiquement différents est sexiste ? Est-ce qu'un fond de teint pour les peaux sombres est raciste ?)

Quoiqu'un de normalement constitué en viendrait à la conclusion que si moins de 2% des avis sont positifs et une large majorité sont négatifs plus 29% sont très négatifs, c'est sans doute que la vidéo ou les idées sont mauvaises et qu'il serait temps de remettre en cause le bien fondé de son action. Anita préfère ignorer toute critique, affirmant que ce n'est que la preuve qu'il y a un problème. Et pourtant c'est ses vidéos et sa façon d'exposer ses idées qu'ils critiquent.

Quand Anita lance des menaces de mort

Elle ne l'a pas fait directement, mais elle a clairement approuvé une courte histoire de fiction par des fans, où Anita et Spiderman livrent batailles contre le Bouffon Vert (Green Goblin) et Randy Pitchford, qui est le PDG de Gearbox Software.

Leur but est d'empêcher Randy Pitchford de ressusciter Duke Nukem.

Dans la scène finale, Anita tue Randy non pas à cause de Duke Nukem, (Randy admettant ses erreurs) mais à cause de Aliens: Colonial Marines. Comme la série des Alien était toujours centrée sur des personnages féminins, les féministes (et les fans d'Alien d'ailleurs) ont demandé à ce qu'il en soit ainsi pour le jeu, Aliens: Colonial Marines. Accessoirement, ce jeu était mauvais.

Le problème est que Randy existe réellement. Cette fiction de fan peut être interprétée comme une menace de mort. Anita utilise comme exemple un jeu en flash (qui n'est resté qu'un mois en ligne) où il fallait cliquer pour faire apparaître des bleus et des blessures sur une photo du visage d'Anita. Le jeu était de très mauvais goût, mais que dire de cette fiction de fan ?

http://youtu.be/bcCBbNNpy8Y?t=1h18m31s

Une autre version de l'histoire

Le jeu video en flash n'est resté qu'un mois en ligne, mais il reste le texte d'avertissement où le créateur explique bien qu'il n'a rien contre plus de femmes dans les jeux-vidéo, mais qu'Anita a trompé des milliers de personnes, et qu'elle refuse toute forme de critique sous prétexte que ce sont des insultes contre le féminisme, même si elles proviennent de femmes. Selon lui, elle proclame qu'elle veut défendre le féminisme alors qu'elle utilise le fait d'être une femme pour uniquement se faire de l'argent.

Un thread de 4chan montrant que les membres s'interrogent sur l'utilité de s'attaquer à Anita Sarkeesian. Ils ont surtout peur que ça la victimise. Dans l'ensemble, ils la traite de fausse féministe qui essaie de faire de l'argent en se posant en victime.

Contrairement à ce qu'affirme Anita, elle n'est pas attaquée, parce qu'elle est une femme, une féministe, mais parce qu'elle essaie de faire de l'argent en prétendant être féministe.

Apprenez à provoquer les trolls avec Anita

Pour enrager votre ennemi, dites :

  • vous n'avez rien senti
  • il est terrifié de vous
  • donnez-vous des qualités que vous n'avez pas
  • donnez-leur des défauts qu'ils n'ont pas

Voici l'application en images. Aprenez du maître :

"La pornographie est utilisée comme une arme" : waouh !

Selon elle, la "cyber mob" considère cela comme un jeu.

Comment les attaquants l'appellent ? "Faux Feminist". Ben justement, elle dit qu'ils ont peur de son habilité féministe ("my feminist skills") : elle les provoque !

Et bien entendu l'origine de tous les maux est le patriarcat. Mais les femmes arrivent. "Les mâles sont terrifiés de ce changement" : c'est du troll ! Elle les provoque en se donnant plus d'importance qu'elle n'en a. Et bien entendu, elle défend la cause de toutes les femmes, en défendant la sienne plus particulièrement par la même occasion. Il faut toujours faire croire qu'on défend une noble cause quand on défend ses intérêts personnels : ça passe inaperçu.

En résumé elle dit qu'elle n'a même pas mal, et qu'elle n'a pas peur d'eux mais qu'eux ont peur d'elle. Nous sommes dans une cour de récré.

Notez que l'image des insultes est extraite de ce que j'ai commenté plus haut. Au passage le premier message qui en est extrait n'est même pas une insulte.

Fausse intention des ennemis : "préserver le status quo de la dominance mâle" (patriarcat !) C'est une supposition sans preuve.

"Mon travail est important."

Au passage, elle dit (aux journalistes) qu'elle a tout fait un dossier sur son harcèlement sur son site. Et non, ce n'est pas pour elle, c'est pour toutes les faibles femmes qui subissent du harcèlement qu'elle fait ça. (Toujours rattacher son cas très particulier à une noble cause bien général).

La journaliste a un éclair de génie. Indirectement elle souligne qu'Anita nourrit le troll. Mais Anita est prise au dépourvu (et je viens de trouver quelqu'un qui est d'accord) : elle dit que la "Cyber Mob" s'attaque à elle en temps qu'individu. Comme quoi une question impromptue peut vous faire déstabiliser et vous faire dire le contraire de votre discours formatté.

Qu'est-ce qui ne va pas dans son discours ? Son cas est une "Cyber Mob" plusieurs personnes contre une. Le cas général des femmes est un individu mâle qui insulte un individu femelle (dans un jeu en ligne par exemple). Quel est le rapport ? En quoi cas particulier va aider le cas de la femme qui va se faire insulter en ligne par un seul individu ? Je ne comprends pas.

En conclusion, elle a reçu beaucoup de messages de soutien.

Annexe

Voici la liste des articles que j'ai étudié. Le plus inquiétant est qu'aucun d'entre eux n'a tenté de vérifier les affirmations d'Anita ou d'avoir une autre version de l'histoire. Les signes ">" indiquent que l'article au dessus a un lien vers l'article après le signe. Le but était d'étudier quels sont les sources de ces sites d'information qui sont censés vérifier et recouper leurs informations ; ce qu'il n'ont visiblement pas fait !
http://www.huffingtonpost.com/2013/06/11/anita-sarkeesian-feminist-sexist-twitter-troll-a-thon_n_3423290.html
http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/06/internet-trolls-online-beat-up-anita-sarkeesian-game_n_1653473.html
http://www.rawstory.com/rs/2013/04/18/anita-sarkeesian-explains-fight-against-cyber-mob-of-misogynistic-trolls/
http://thinkprogress.org/alyssa/2012/06/13/498519/anita-sarkeesian-video-game-rape-culture-and-why-online-harassment-is-not-a-joke/
http://www.theglobeandmail.com/news/world/womans-call-to-end-video-game-misogyny-sparks-vicious-online-attacks/article4405585/
http://www.takepart.com/article/2013/03/17/online-trolls-fund-kickstarter-aimed-wiping-them-out
http://thesocietypages.org/sociologylens/2012/07/02/the-attack-on-anita-sarkeesian-from-media-analysis-to-anti-feminism-and-online-harassment/
> http://www.theguardian.com/technology/gamesblog/2012/jun/14/women-sexism-games-sarkeesian-tyler
>> http://kotaku.com/5918084/aisha-tyler-rants-ive-been-a-gamer-since-before-you-could-read
> http://www.theglobeandmail.com/life/the-hot-button/feminist-pop-culture-critic-faces-off-against-sexist-gamers/article4263888/
> http://www.wired.com/underwire/2012/06/anita-sarkeesian-feminist-games/
>> ?
http://www.newstatesman.com/blogs/internet/2012/07/what-online-harassment-looks
http://www.themarysue.com/the-all-too-familiar-harassment-against-feminist-frequency-and-what-the-gaming-community-can-do-about-it/
http://www.rawstory.com/rs/2013/04/18/anita-sarkeesian-explains-fight-against-cyber-mob-of-misogynistic-trolls/
> http://www.rawstory.com/rs/2012/07/08/violent-video-game-targets-feminist-blogger/
>> http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/06/internet-trolls-online-beat-up-anita-sarkeesian-game_n_1653473.html?utm_hp_ref=uk
>> http://www.newgrounds.com/portal/view/598591 << Le jeu a été retiré. Selon la page il n'a duré qu'un mois selon la page.
http://www.gameranx.com/features/id/7810/article/ben-spurr-makes-game-advocating-physical-violence-against-anita-sarkeesian/
> http://www.dailydot.com/society/kickstarter-anita-sarkeesian-video-games-misogny/
> http://carbongames.com/2012/06/Anita-Sarkeensian-vs-the-Trolls/
>> http://kotaku.com/5917623/awful-things-happen-when-you-try-to-make-a-video-about-video-game-stereotypes < extract of comments
>> http://www.destructoid.com/interview-anita-sarkeesian-games-and-tropes-vs-women-230337.phtml << interview (source primaire)
>>> http://www.destructoid.com/grand-plans-for-tropes-vs-women-in-video-games-update--227652.phtml
>> http://www.themarysue.com/the-all-too-familiar-harassment-against-feminist-frequency-and-what-the-gaming-community-can-do-about-it/
>> http://i.imgur.com/jJDD9.png << intéressant : une image qui montre que les joueurs ne veulent pas faire de raid contre Anita...
>> http://www.youtube.com/watch?v=nhgPh5zLZ5o << un reportage télé, mais rien de plus que tout ce qu'on a déjà vu !
>> http://knowyourmeme.com/memes/people/anita-sarkeesian#fn24 <<
>> http://kotaku.com/tag/tropes-vs-women-in-video-games << deux articles
>> http://thinkprogress.org/alyssa/2012/06/13/498519/anita-sarkeesian-video-game-rape-culture-and-why-online-harassment-is-not-a-joke/
>>> http://kotaku.com/5917623/awful-things-happen-when-you-try-to-make-a-video-about-video-game-stereotypes
>>> http://pikigeek.com/2012/06/11/kickstarter-project-targeted-by-harassment-threats/
http://www.dailydot.com/culture/anita-sarkeesian-ted-talk-misogynist-comments/
> http://www.dailydot.com/society/kickstarter-anita-sarkeesian-video-games-misogny/
http://readwrite.com/2013/03/19/anita-sarkeesian-i-love-you-but-please-show-me-the-money#awesm=~ol2o3rNOIrgKul
> http://en.wikipedia.org/wiki/Anita_Sarkeesian#Kickstarter_campaign.2C_subsequent_harassment
> http://thinkprogress.org/alyssa/2012/06/13/498519/anita-sarkeesian-video-game-rape-culture-and-why-online-harassment-is-not-a-joke/
>> http://kotaku.com/5917623/awful-things-happen-when-you-try-to-make-a-video-about-video-game-stereotypes
>> http://www.the-spearhead.com/2012/12/07/whats-anita-sarkeesian-doing-with-all-that-kickstarter-money/
>>> http://www.destructoid.com/blogs/Stephanie+K/damsel-in-distress-the-sarkeesian-dilemma-234680.phtml
http://www.takepart.com/article/2013/03/17/online-trolls-fund-kickstarter-aimed-wiping-them-out
http://kotaku.com/5989286/heres-anita-sarkeesians-first-tropes-vs-women-in-games-video
> http://kotaku.com/5923224/rather-than-hide-from-the-hate-her-gaming+and+sexism-series-is-geting-online-anita-sarkeesian-wants-to-expose-it
>> http://jezebel.com/5917887/when-theres-so-much-bullshit-online-you-forget-how-to-feel
http://thesocietypages.org/sociologylens/2012/07/02/the-attack-on-anita-sarkeesian-from-media-analysis-to-anti-feminism-and-online-harassment/
http://www.democraticunderground.com/12557074
> http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/06/internet-trolls-online-beat-up-anita-sarkeesian-game_n_1653473.html?utm_hp_ref=fb&src=sp&comm_ref=false
http://www.torontostandard.com/technology/exclusive-anita-sarkeesian-responds-to-beat-up-game-online-harassment-and-stephanie-guthries-death-threats
> http://www.torontostandard.com/technology/toronto-tweeter-causes-twitter-uproar-over-violent-beat-up-anita-sarkeesian-game < confirme la date de retrait du jeu.
> http://storify.com/WiTOpoli/why-is-this-conversation-necessary-ben-spurr
>> http://www.newstatesman.com/blogs/internet/2012/07/what-online-harassment-looks
>>> http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/06/internet-trolls-online-beat-up-anita-sarkeesian-game_n_1653473.html?utm_hp_ref=uk
http://feministifythis.wordpress.com/2013/02/01/anita-sarkeesian-talking-about-sexist-online-harassment-tedxwomen-2012/
http://www.nytimes.com/2012/08/02/us/sexual-harassment-in-online-gaming-stirs-anger.html?_r=0
http://www.forbes.com/sites/erikkain/2012/07/13/on-anita-sarkeesian-sexism-in-video-games-and-why-we-need-to-have-the-conversation-even-if-it-feeds-the-trolls/
> http://www.forbes.com/sites/carolpinchefsky/2012/07/09/feminist-blogger-is-a-victim-of-a-vicious-videogame-retaliation/
> http://www.destructoid.com/a-response-to-some-arguments-in-anita-sarkeesian-s-interview-230570.phtml
> http://thinkprogress.org/alyssa/2012/07/06/512170/anita-sarkeesian/
>> http://thinkprogress.org/alyssa/2012/06/13/498519/anita-sarkeesian-video-game-rape-culture-and-why-online-harassment-is-not-a-joke/
>> http://www.newstatesman.com/blogs/internet/2012/07/what-online-harassment-looks
> http://bigthink.com/against-the-new-taboo/dear-online-commenters-regarding-sexism-and-gaming
>> http://thinkprogress.org/alyssa/2012/06/13/498519/anita-sarkeesian-video-game-rape-culture-and-why-online-harassment-is-not-a-joke/
http://mediaevolution.se/theconference/speaker/anita-sarkeesian/
http://www.polygon.com/2013/3/27/4154850/tropes-vs-women-creator-says-we-need-to-understand-motivations-behind
http://manboobz.com/2012/07/06/friday-links-what-about-the-men-the-book-and-more-harassment-of-anita-sarkeesian/
> http://www.newstatesman.com/blogs/internet/2012/07/what-online-harassment-looks
> http://thinkprogress.org/alyssa/2012/07/06/512170/anita-sarkeesian/

France :

http://www.madmoizelle.com/anita-sarkeesian-harcelement-en-ligne-tedxwomen-137035
http://www.madmoizelle.com/anita-sarkeesian-laci-green-harcelement-114247
http://www.republ33k.fr/anita-sarkeesian-jeu-video-feminisme-tropes/
> ?
http://www.slate.fr/culture/69343/jeux-videos-demoiselle-detresse-anita-seerkasian-cliches-sexistes
http://www.destructoid.com/a-response-to-some-arguments-in-anita-sarkeesian-s-interview-230570.phtml << excellent !
http://fireicemagazine.com/2013/06/10/attention-guys-realtalk-about-anita-sarkeesian/
>> http://www.nytimes.com/2012/08/02/us/sexual-harassment-in-online-gaming-stirs-anger.html?_r=1&
http://www.newyorker.com/online/blogs/elements/2013/08/how-free-should-speech-be-on-twitter.html
http://steampunkopera.wordpress.com/2012/12/16/the-harassment-of-anita-sarkeesian-and-the-death-of-decency/
http://mccormcorp.tumblr.com/post/59028582517/anita-sarkeesian-online-harassment-what-drives-it

Etude :

http://www.the-spearhead.com/2012/12/08/more-on-sarkeesian-transparency-harassment/
http://www.merlanfrit.net/La-foule-permanente
http://2geeks1site.wordpress.com/2013/03/12/anita-sarkeesian-dit-stop-au-jeux-video-machistes/

Traduction :
http://www.madmoizelle.com/anita-sarkeesian-demoiselle-detresse-jeux-video-153269

Le lien vers le jeu vidéo en flash (qui a été retiré au bout d'un mois après publication) :

http://www.newgrounds.com/portal/view/598591

lundi 21 octobre 2013

Anita Sakeezian et Sucker Punch

Voici l'article et la vidéo critiquée ici : Snyder’s Sucker Punch is a Steaming Pile of Sexist Crap

Sucker Punch est sans doute l'un des plus beaux films qu'a pu produire l'industrie du cinéma américain : une très belle esthétique, un scénario plutôt complexe (largement plus complexe qu'un film d'action moyen), et l'exploit de rassembler tous les thèmes populaires des jeux vidéos en un seul film.

D'un point de vue féminisme, dès qu'il y a des femmes dans les premiers rôles les féministes se sentent évidement visée : "un mâle hétéro blanc a essayé de nous séduire, mais nous ne sommes pas dupes". C'est en gros ce que dit Anita.

Il y avait plein de points sur lesquels j'attendais Anita :

  • le viol de la sœur par le beau-père
  • l'héroïne en défendant sa sœur rate misérablement
  • l'héroïne s'imagine comme employée dans un théâtre burlesque remplie de prostituées au temps de la prohibition de l'alcool
  • la bande de filles est conseillée par un homme
  • l'héroïne imagine tout en dansant de manière sexy
  • certaines féministes se sont plaint que l'héroïne ne parle pas avant 20 minutes, alors que je vois ça comme une représentation cinématographique du choc qu'a subi l'héroïne au bout de ces 20 minutes : je trouve ça très bien vu

Elle commence sa rubrique par : "Je ne vais même pas vous ennuyez avec le propos du film car il n'y a pas vraiment d'histoire cohérente."

Ben c'est bien là, le problème : j'aurais bien aimé qu'elle m'embête avec quelques détails, histoire de montrer qu'elle a vu le film et qu'elle a eu un minimum de réflexion dessus. Elle n'aurait pas vu le film, elle aurait dit la même chose.

Pire : elle aurait lu les articles qu'elle met en référence, elle aurait pu faire croire qu'elle avait vu le film. Tout ce qu'elle montre, c'est qu'elle a vu deux affiches avec les noms de deux personnages principaux, et la bande annonce, qui effectivement ne montre aucune histoire cohérente (ce qui en fait une bande annonce excellente, car elle ne révèle absolument rien de l'histoire, contrairement à certaines qui vous donnent l'impression d'avoir vu tout le film, et même la fin heureuse au cas où vous auriez un doute).

Et elle continue : "Et au cas où il y aurait quelques questions, il n'y a rien qui puisse même de loin valoriser les femmes dans ce film."

Même pas le fait que l'un des docteurs est une femme ? Qu'elle se rende compte qu'un de ses infirmiers imite sa signature ? Et dans son imaginaire, cette doctoresse est une chorégraphe à poigne très exigeante. Ou alors le fait que l'héroïne se révolte contre son beau-père qui viole sa sœur ?

La valorisation des femmes passent aussi par la dévalorisation des hommes. Combien d'"hommes jetables" sont tués ? Les méchants ne sont-ils pas des hommes ?

Je passe sur le fait que la valorisation ou la dévalorisation de quelques hommes et femmes dans un film ne signifie pas automatiquement que tous les hommes et les femmes sont forts ou faibles, d'autant que ce film a des hommes forts et faibles, des femmes fortes et faibles.

La mauvaise foi d'Anita se révèle quand elle dit que les héroïnes sont habillé dans le style "sexploitation" c'est à dire "comme des putes". Mais elles sont des putes (du moins dans le monde imaginé par l'héroïne). Elle n'a pas vu le film !

Pointes de génie de Sucker Punch

Les relations payées des prostituées sont suggérés, mais pas filmés. De fait, elle sont tout le temps habillée. C'est effectivement bien vu d'éviter des scènes de sexe gratuite, même que quelques secondes, car ça n'était pas le propos du film.

Même chose pour le viol au début, il est suggéré de loin mais même le début n'est pas réellement mis en scène.

Zack Snyder a réussi à rassembler en un seul film, plusieurs univers fantastiques populaires, ce qui constitue un exploit scénaristique, d'autant que le film ne se base pas sur une autre œuvre existante (BD ou roman).

D'ailleurs, cela représente un anachronisme, car tous ces univers fantastiques ont été popularisés par les jeux vidéo, surtout après 2000 dans leur forme 3D sur les consoles de jeux, alors que le film se passe dans les années 1960.

Au moment d'arriver à l’asile, la chanson qui passe est Sweet Dreams dont l'original est chanté par Annie Lennox du groupe Eurythmics. La caméra s'arrête sur la plaque de l'hôpital qui annonce "Lennox House for mental insane" (Maison Lennox pour les malades mentaux). "Lennox House" est aussi le nom d'une des maisons de production de ce film.

Conclusion

Anita est drôle, car elle fait la critique d'un film qu'elle n'a même pas vu. Elle n'a même pas lu les articles qu'elle met en référence. Cette fille est absurde !

Enfin si ! C'est cohérent, son but est de taper sur le grand film du moment où elle a fait cette vidéo. Elle voulait se faire un nom. Elle affirme être une critique de la pop-culture, alors qu'elle refuse de voire Sucker Puch (rappelons qu'Anita Sarkeezian ne joue pas aux jeux-vidéo). C'est bien là son problème !

dimanche 20 octobre 2013

Anita Sakeezian et les pubs sur les sites de torrents

No Girls Allowed: File Sharing Culture and BitTorrent

Cette fois je vous ai déterré Anita Sakeezian qui se plaint que les publicités sur les sites de peer-to-peer sont essentiellement à caractère sexuel pour les hommes (hétéro et homo).

Selon Anita, c'est fait exprès pour exclure les filles.

Les sites de peer-to-peer ont surtout la réputation de ne pas trop faire attention aux copyrights. Les ayant-droits font tout ce qu'ils peuvent pour harceler les annonceurs sur ces sites afin de leur retirer leur financement.

De fait, ces sites sont obligés d'accepter n'importe quoi. Seuls les annonceurs qui se trouvent expulser des autres sites veulent donc bien acheter de l'espace publicitaire.

S'il avait le choix, il ne présenterait pas ce genre de publicité. Mais ça montre aussi que ce genre de publicité est refusé par les autres sites.

Non, ce n'est pas une volonté d'exclure les femmes de la technologie. Le fait qu'il n'y ait que 3% de femmes dans l'opensource et 13% de femmes chez les contributeurs de wikipedia n'a rien à voir, puisqu'ils n'utilisent pas ce genre de publicité pour se financer. Quel est le rapport ?

Remarquez qu'elle résume le fait d'être "geek" et intéressé par la technologie par le pseudo-tag HTML "</partiarchy>". C'est pire que de l’obsession. C'est clair que la meilleur façon de se faire accepter (en l'occurrence un milieu geek), c'est de rappeler toutes les 2 minutes ses vues politiques...

Elle donne des statistiques qui prouvent que les filles sont moins intéressées par le partage et la technologie et affirme sans preuve le contraire (en accusant entre autre les publicités à caractère sexuel) : elle est très forte.

En tout cas, merci de m'avoir fait rire si fort.

samedi 19 octobre 2013

Anita Sarkeezan : The Manic Pixie Dream Girl

Je n'avais pas vu les anciennes vidéos d'Anita Sarkeezan. Cette fille est tellement obsédée par le patriarcat, que ça en est ridicule. Le potentiel d'en rire est énorme !

La définition d'un trope

Au début de chaque épisode, elle rappelle ce qu'est un trope. Selon Anita, un trope est un modèle de scénario ou de personnage qui "convoit" de l'information au spectateur.

Selon moi, il y a deux types de trope : ceux qui sont fait sciemment par facilité, et ceux qui sont fait inconsciemment mais dont le modèle est reconnu et formalisé plus tard par les critiques.

Dans les deux cas, le fait de vouloir convoyer plus d'informations que celles nécessaire au déroulement de l'histoire est loin d'être évident. Sauf à voir du patriarcat partout...

The Manic Pixie Dream Girl

Tropes vs. Women: #1 The Manic Pixie Dream Girl

Dans cette vidéo, Anita présente le scénario et le personnage récurant de la fille "Manic Pixie". C'est une fille délirante que rencontre le personnage masculin de l'histoire, et qui va lui redonner goût à la vie, ou lui montrer la vie sous un autre angle.

Quelle est l'horreur anti-féministe dans ce scénario ? Le fait que la fille soit un fantasme du réalisateur, qu'elle n'a apparemment pas de métiers, et que son rôle se résume à remonter le moral du personnage principal. Elle renforcerait l'idée que les femmes ne sont faites que pour aider les hommes.

Le scénario repose sur le fait qu'il s'agisse d'une fille unique en son genre qui pour une raison quelconque (voir sans raison) décide d'aider l'autre personnage principal de l'histoire : il s'agit bien d'un cas particulier, une fille bien particulière, une rencontre bien particulière. Eh ben, le sens caché du trope, signifie que TOUTES les filles sont faites pour aider les hommes ?

D'ailleurs, elle explique qu'au début du film Elizabethtown, la petite amie du personnage principale masculin le plaque alors qu'il vient de perdre son boulot. Est-ce que rentre-t-il pas en contradiction avec le fait que le film montre que TOUTES les filles sont faites pour aider les hommes ?

Anita trouve que ça n'est pas réaliste car elle n'a pas de métier ? Mais aucun film ni série n'est réaliste sur ce qui concerne les tracas de la vie quotidienne, car ça n'a aucun intérêt pour l'histoire. Aucun personnage ne bégaie, aucun personnage ne va au WC, aucun personnage n'est montré en train de faire ses comptes, ou payer ses impôts, etc (sauf si ça fait partie de l'histoire).

En rapprochant de la vidéo d'Anita que les demoiselles en détresse :

  • si un homme aide une femme, patriarcat !!! C'est montré que les femmes sont faibles, et ont besoin des hommes.
  • si une femme aide un homme, patriarcat !!! C'est montré que les femmes sont au service des hommes.

Donc le seul moyen de faire un film féministe, serait-il que les personnages masculins et féminins n'est aucune interaction ? Nous aurions deux histoires en parallèle. C'est génial comme concept. (note : c'est ironique)

Anita part ensuite dans une petite discussion sur les muses. Là je ne comprends pas ce qu'il y a de mal.

The Manic Pixie Dream Prostitute

Voici une superbe parodie du concept de Manic Pixie Dream Girl, que j'ai découvert indirectement grâce à Anita :

jeudi 17 octobre 2013

Mar_Lard chez Usul

Je suis tombé sur l'interview de Mar_Lard par Usul.

Usul a un peu bossé le sujet, et n'a pas été très offensif. C'est le dur travail de l'intervieweur : comment critiquer son inviter sans le pousser à bout, et qu'il se sente obliger de partir. Ok, je préfère croire ceci que de me dire qu'il a laissé passer autant d'erreurs dans l'interview. Laissons-lui le bénéfice du doute.

Ce qui est dommage c'est que Mar_Lard ne fait que reproduire la rhétorique des sophistes du féminisme radicale américain. Il est donc très facile de trouver les failles à un discours connu d'avance.

Les différentes formes de féminisme occultées

Un auditeur pose la bonne question : le féminisme américain n'est sans doute pas le même que celui d'Europe (je simplifie la question bien entendu).

Mar_Lard commence par bien réponde : vous êtes convaincu que les hommes et les femmes sont égaux, vous êtes féministes. Nous sommes d'accord.

Mais C'est quelque peu déroutant : vous venez d'apprendre que vous êtes féminisme, mais immédiatement elle présente la théorie du patriarcat, la culture du viol, et la théorie des genres comme la base du féminisme. Si vous n'y croyez pas, vous êtes féministes ou pas ?

La vérité est ailleurs : Mar_Lard ment par omission. Elle oublie de dire qu'il y a plusieurs types de féminismes qui s'opposent sur tous ces sujets.

Il faut l'avouer, les femmes ont déjà obtenu beaucoup d'avantages. Pas assez au goût de certaines, certes, mais les avancées sont indéniables. Il est donc normal de constater que ce sont les formes les plus extrêmes du féminisme qui sont les plus actives actuellement dans nos contrées très égalitaires, et que les autres formes se soient affaiblies.

Les plus extrêmes des féministes ont le haine de l'homme et veulent une forme de matriarcat. Mais comme elles prônent la haine de l'homme, elles n'arrivent pas à concevoir qu'un homme et une femme puissent s'aimer, coucher librement ensemble et se protéger l'un l'autre.

Le déni de la misandrie

Il est vrai que le mot "misandrie" est nouveau pour les américains. Ils ne comprennent pas le principe. Les féministes croient que le concept est un mouvement conscient de tout un groupe, alors que ça désigne l'émotion d'un individu : "sentiment de haine envers les hommes dû au seul fait qu'ils soient des hommes". (Pour ne pas comprendre cela, les féministes radicales sont au mieux des idiotes, au pire de mauvaise foi.)

Pour se défendre, Mar_Lard dit que c'est l'homme et le patriarcat l'oppresseur, et donc ce n'est pas de la misandrie, puisque la raison, c'est l'oppression, pas le fait qu'il soit des hommes. Là, je dis que c'est de la rationalisation.

La rationalisation, c'est le phénomène psychologique qui consiste à essayer de trouver une raison logique à un sentiment préexistant. Le cerveau humain est très fort là dessus. Un exemple connu sont les rires enregistré dans les séries télévisés. Les expériences tentent à montrer qu'en entendant des rires, le spectateur va déclencher un rire. Il aura ensuite tendance à estimer que le gag qu'il regardait été drôle, alors que sans les rires enregistrés, il aura tendance à ne pas trouver drôle le gag. Donc le rire du spectateur est en fait plutôt déclenché par les rires enregistrés, mais le spectateur rationalise en associant ce rire à l'humour de ce qu'il regardait.

Le fait qu'elle se focalise sur le blanc mâle hétéro, aurait tendance à dire que d'une part elle est lesbienne, d'autre par qu'elle déteste les hommes.

Le "blanc", c'est sans doute pour se donner bonne conscience, car je doute que les jeux japonais soient, à la base destiné aux blancs. Et en y réfléchissant bien, on doit pouvoir prouver que la plupart des jeux n'ont pas des protagonistes blancs. "Prey", le héros est un indien. "Assassin's Creed", le héros semble avoir la peau mate. "Prince of Persia" est... perse, non ? Tous les avatars ayant quelques options de personnalisation, proposent de changer la couleur de peau. Etc...

La méta esquive

Pour certaines questions Mar_Lard utilise la "méta"-esquive. C'est à dire qu'un auditeur lui pose une question. Elle fait une remarque "hors cadre", c'est à dire qu'elle prend la position de quelqu'un qui regarde la discussion pour faire une remarque sur la discussion. Mais elle ne revient à la question qui lui était posée.

Par exemple, les auditeurs demandent : "ne trouves-tu pas que le patriarcat est déjà mort ?"

C'est une question forte intéressante, puisqu'elle aurait éventuellement pu mettre en évidence qu'il y a plusieurs définitions du mot patriarcat.

Elle répond (en gros) "Remarquez comme dans les années 50-60, on opposait au féministes qu'il n'y avait pas de problème. Aujourd'hui, on nous dit qu'il n'y a plus de problème. Il y a un glissement intéressant." Et... ? Ben elle n'a pas répondu à la question.

Quand on commence à parler du féminisme radicale, c'est trop compliqué, donc ils n'en parleront pas plus... Il ne manquerait qu'on se rende compte que Mar_Lard emprunte une bonne partie de son discours au féminisme radicale.

Amoindrissement de son propre impact

Mar_Lard dit qu'elle n'a fait qu'un petit article de blog, qu'elle n'a pas tant d'influence que ça, et se demande pourquoi elle attire autant de personnes contre ses idées. De l'autre elle se dit étonné du nombre de lectures de son article et du nombre de réaction.

Si son article de blog n'avait pas été repris et que ces fausses idées n'étaient reprises un peu partout, effectivement il n'y aurait pas lieu d'en parler. C'est justement cette couverture médiatique qui pose problème. L’attitude moutonnière des média fait que plus de monde que prévus ont eu accès aux mensonges du féminisme. Mon but est par mes articles de pointer ces mensonges et les contradictions du discours de Mar_Lard.

Dissertons autour de "Je ne suis pas féministe, mais..."

Pendant un moment, ils discutent du fait que certains disent "je ne suis pas féministe, mais..." suivit d'une phrase féministe. Ce qui montre évidement que celui qui qui ça est en fait féministe.

Ils y étaient presque. Il fait un petit peu dérouler pour arriver à la conclusion, que sans doute il n'y a pas qu'un seul mouvement féministe, que celles qui actuellement parlent au nom du féminisme, ne parlent pas au nom de tous les féminismes mais uniquement pour leur branche du féminisme, et que certaines formes de féminisme n'ont pas la même définition du patriarcat, et ne reconnaissent pas la culture du viol, etc. Un féminisme où l'homme n'est pas sans cesse dénigré, et où il est admis que les femmes puissent tout simplement aimer les hommes (et vice versa).

Mar_Lard analyse, qu'il est presque honteux d'avouer qu'on était féministe. C'est dommage qu'elle n'est pas le recul suffisant pour se rendre compte que certaines idées du féminisme radicale ont une base fausse, que certaines féministe sont de pures misandres, et que le fait de faire croire que cette forme de féminisme biaisé et LE féminisme, joue en la défaveur du féminisme.

La diabolisation du féminisme vient du féminisme radicale qui parlent au nom de tous féminismes. Le fait que l'émission mais aussi Mar_Lard n'aient pas expliqué les différences entre les principales formes de féminismes, participent à cette diabolisation.

Mar_Lard dit "Dans une société qui foncièrement inégalitaire, demander l'égalité c'est un extrémisme." Ok ! J'aurais bien voulu que Mar_Lard me donne une seule loi qui soit foncièrement inégalitaire. Ah oui ! J'en vois une, mais elle est en défaveur des hommes : seules les hommes sont mobilisables par l'armée en cas de guerre...

Humour sexiste

Soyons clair, je suis croire toute blague sexiste, surtout quand c'est soit-disant de l'humour de répétition. En particulier, j'ai un ami qui est particulièrement lourd avec "DTC". (Note : c'était un exemple de faux humour de répétition, pas de blague sexiste)

Je suis aussi contre l'humour sexiste quand une femme est là. Tout comme faire une blague sur les curés quand un curé est là, ni de blague sur les policiers quand un policier est présent.

Ceci dit, pour reprendre l'exemple du Dongle Gate, la féministe a entendu une conversion privée qui ne lui était pas destiné. Elle a selon moi sur-réagi : elle se prend pour la police de la pensée.

Certains reprochent une confusion entre blagues sexistes et blague sur le sexe chez les féministes.

Mais par essence (c'est à dire en opposition à la théorie des genres), le rapport au sexe et le rapport sexuel lui-même n'est pas symétrique entre un homme et une femme. Ce qui signifie que les tensions et les craintes autour de tout ça ne sont pas les mêmes pour les hommes et les femmes. L'humour utilise les craintes et les tensions pour provoquer le rire : un histoire drôle c'est une tension, suivi d'une chute soudaine qui provoque le rire. Comme les craintes sont par essence différentes, l'humour des hommes et l'humour des femmes sur le sexe ne peut pas être le même.

L'humour sur le sexe est difficilement asexué.

Duke Nukem

Oui, Duke Nukem est outrageusement machiste et ça joue entre le premier et le second degré. Non, ce produit n'est pas destiné aux femmes et c'est assumé.

Je ne conseillerai jamais ce jeu à une femme, car l'humour de ce jeu n'est pas destiné aux femmes. En fait, la véritable raison pour laquelle les femmes n'ont pas le droit de critiquer, c'est tout simplement que ce jeu est un jeu pour rire entre hommes. L'avis des femmes est connu d'avance. Mar_Lard dit juste avant qu'il y a des clubs féministes qui n'acceptent pas les hommes, ben Duke Nukem c'est la même chose.

Conclusion

L'interview permet d'avoir deux ou trois références de livres qui sont la base du féminisme de Mar_Lard.

Il est dommage que Mar_Lard soit devenue LA référence féministe des journaux.

En tout cas, Mar_Lard pointe un réel problème marketing et d'estimation de la cible de l'industrie du jeu-vidéo. Le reste de l'idéologie féministe radicale n'est pas à prendre au sérieux.

mercredi 16 octobre 2013

Le patriarcat, selon les féministes radiacales

Dans sa signification commune "patriarcat" désigne une organisation familiale ou sociale basée sur l'autorité du père ou du patriarche. (Remarquez qu'il ne s'agit pas de tous les hommes, mais seulement d'un homme désignait par la famille ou la tradition)

Les premières fois qu'on aborde les féministes et plus particulièrement les féministes radicales, on peut être surpris de la manière dont elles utilisent le terme.

Définitions

Chez une féministe de base, le patriarcat désigne une forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes. Cette définition est uniquement en rapport avec la loi.

Les féministes radicales ont un sens encore plus étendu, qui implique la sociologie. C'est ce côté sociologique qui m'a surpris, car je n'avais qu'une vision normale du féminisme, c'est à dire purement juridique.

Pour comprendre le concept de patriarcat avec un zeste de sociologie, il faut admettre la théorie des genres, et bien entendu renier totalement son contraire : l'essentialisme.

La théorie des genres affirme que c'est le comportement des gens envers un enfant, tout en sachant (ou supposant) son sexe qui va influencer ce qu'ils vont lui apprendre, et donc le comportement de l'enfant plus tard en tant qu'homme ou femme.

Les essentialistes affirment qu'on est par essence homme ou femme. Peu importe ce qu'on apprend, la nature reviendra au galop.

La vérité est sans doute entre les deux, mais les féministes radicales sont convaincues que seule la théorie du genre est vraie.

Dans leur logique, c'est la société qui est responsable du comportement des gens. La société dominée par l'homme apprend aux hommes et aux femmes que les hommes sont supérieurs aux femmes. C'est un phénomène inconscient. Cette société est nommé patriarcat.

C'est donc le patriarcat qui entretient le patriarcat, et qui est donc responsable de la propagation de ces idées, de génération en génération.

Le patriarcat est la source de tous les maux selon les féministes radicales.

Un moyen de briser cette boucle, est de se demander "notre société oppresse-t-elle toujours autant les femmes ?"

Droit de vote, éducation, divorce symétrique (dans certains pays seul l'homme peut décider de divorcer), garde des enfants le plus souvent obtenu par les femmes lors d'un divorce, allocation familiale, avortement décidé uniquement par les femmes, mesure des différences de salaire homme-femme, parité lors des élections (ce dernier paternalisme au moyen de quotas est-il vraiment bon ? c'est un autre débat), et j'en passe plein qui sont devenus tellement évident qu'on ne les remarque plus. Par exemple, dans certaines campagnes, les femmes mangeaient à la cuisine, et les hommes au salon. Les avancées sont indéniables !

Utilisation du concept par les féministes radicales

Selon les féministes radicales, le patriarcat est responsable de l'oppression des femmes. Le patriarcat promeut l'hétérosexualité : lesbiennes, féminisme, même combat.

Vous soutenez le patriarcat ? ce n'est pas votre faute : c'est la faute du patriarcat.

Les femmes se prostituent ? C'est la faute du patriarcat. Les hommes violent les femmes ? Patriarcat ! Les hommes battent les femmes ? Patriarcat ! Le mariage ? C'est une réservation exclusive de l'utérus d'une femme par un homme pour y implanter ses bébés ! Patriarcat !!!

Vous approuvez cet article ? Patriarcat ! Patriarcat tout partout !

Notez en passant qu'en 2005, plus de femmes battent des hommes que l'inverse. 127 000 plaintes de violences domestiques déposées par des hommes contre 47 573 plaintes déposées par les femmes. Le nombre de morts (137 femmes contre 37 hommes) s'explique par le fait que les hommes sont naturellement plus fort. Oh mais ça contredit la théorie de la culture du viol et du patriarcat, non ?

Conclusion

Maintenant vous connaissez les trois sens du mot "patriarcat".

lundi 14 octobre 2013

Mar_Lard : une féministe chez les geeks

En tant que physiologiquement mâle, cis-mâle, blanc hétéro de classe moyenne supérieur, ai-je le droit de critiquer la féministe Mar_Lard, du haut de mon patriarcat cultivant le viol rien que par le fait que j'existe ?

Je m'en fous : je suis un geek ! Je suis derrière clavier et mon écran, j'ai le teint blafard, j'ai 35 ans, je suis vierge et j'habite chez mes parents : j'attaque la bête ! (Note : tout ceci est faux. L'ironie est un trope très connu)

Alors Mar_Lard : ASV ?

Quel age as-tu ? Tu travailles ou tu veux travailler dans le monde des jeux vidéo ? Crois-tu pouvoir trouver du travail chez un grand éditeur vu le boulet que tu traines ? Désolé, de te le dire, personne n'a jamais percé quelque part en commençant tout de suite par pourfendre l’establishment (que ce soit en sexisme, économie, politique, vie professionnelle, etc).

Tu te dis féministe ? Mais quel féminisme ? Qui sont tes inspiratrices(eurs) ? Le féminisme radicale qui nous revient des USA est-il un modèle pour toi ?

Autant de questions qu'un journaliste sérieux devrait te poser. Aucun journaliste ne pose ces questions...

Internet : le royaume des trolls

Bienvenue sur Internet : le royaume de troll, des memes et du tout à l'égout. Il y a de tout sur Internet, mais surtout tout le reste. Fais donc très attention, tu vas trouver "de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres."

Oui, ce qui est entre guillemets, ci-dessus, vient de ton article. Je vois que bon nombre de tes exemples (et memes) viennent de reddit et 4chan : tu peux y trouver des choses intéressantes, mais ces sites ont aussi des sections réservées à tout ce qui est extrême basé sur le voyeurisme. Ce sont les trolls.

Les trolls n'ont qu'un but : faire rager les gens pour qu'ils sur-réagissent et écrivent des messages incendiaires dans les forums. Les longs fils de discussion sont leurs trophées.

Ben tu sais quoi ? Tu as écrit un message de 100 pages en piochant des exemples de 4chan et reddit. Purée, comme ils ont dû pisser de rire en voyant la longueur de ton article !

Pourquoi tant de haine envers les hétéro blanc mâle ?

Ah ! Le patriarcat ! Si seulement ce complot existait. Tu cites une trentaine de fois "hétéro". D'ailleurs, je crois que "cis-hétéro" est incorrect (ou il faudrait que tu le définisses). "Cis-mâle" désigne quelqu'un est né physiologiquement mâle et qui se définit lui-même ainsi.

Tu vois partout les traces du patriarcat ? Et pourquoi n'y vois-tu les traces des publicitaires qui formatent le goût de la population dans le but de vendre à grande échelle une unique marchandise produite à la chaine ? Si tout le monde a les mêmes goûts, les mêmes idées, les mêmes orientations sexuelles, c'est plus facile de vendre la même chose à tout le monde, non ?

Quand tu as découvert le concept du "patriarcat", ta vision du monde s'est-elle élargie ou focalisée sur un unique problème ?

Par ailleurs tu parles souvent du club des hommes duquel toutes les femmes sont interdites. Comment dire : si ton but est d'entrer dans un club de garçon par la force, puis d'ensuite de dire que c'est mal, il y a des posters de playmates sur tous les mûrs, es-tu sûre que le problème vienne des hommes ?

Ceci dit, il n'y a pas de complot pour exclure les femmes du jeu-vidéo. Beaucoup de jeux sont asexués ou proposent des avatars féminins.

Le fait que beaucoup de personnages centraux soient des hommes se constate aussi dans le cinéma, les livres et les séries télévisées. Ce n'est pas une raison de ne pas s'attaquer au problème, certes, mais ce ne sont pas les jeux-vidéo qui en sont la cause.

Communauté ? Quelle communauté ?

58% de la population joue au jeux-vidéo. Je ne sais pas à quelle taille s'applique le mot communauté, mais une proportion aussi grande de la population me paraît peu communautaire. Vu la quantité de personnes, il me paraît évidant qu'il y aura assez peu de sélection. Attends-toi à trouver des racistes, des sexistes, des homophobes, des pédophiles, des poseurs des bombes, des nazis, et même pire des féministes, des machistes et des cons !

Le pied dans la porte

Ton article propose une succession d'exemples. Les premiers sont incontestablement scandaleux. Par contre les derniers sont plus que limite.

Cette technique de montée en charge est appelée le pied dans la porte. Le but est de faire accepter la première affirmation, puis de pousser un petit peu plus loin la limite de ce qui est accepté dans les affirmations suivantes.

Un moyen de détecter cela, est de commencer par la fin de l'article. L'exemple du T-shirt que je présente plus bas est flagrant ! Si j'avais voulu caricaturer les féministes, je n'aurais pas fait mieux !

Une succession de cas isolés

L'inconvénient d'avoir choisi d'utiliser une succession d'exemples pour illustrer tes propos, c'est que je peux aligner autant de contre-exemple. Je n'en donnerai pas entre autre pour la raison qui suit.

Féminisme : nous n'avons pas le même sens des valeurs

Ton féminisme n'est pas celui de Simone de Beauvoir, et n'est certainement pas le mien.

Le fait est que les soit-disantes "féministes" modernes sont une arnaques : au lieu de chercher à promouvoir l'égalité des sexes, elles cherchent à promouvoir la supériorité des femmes. Leur méthode est de dénigrer toutes les valeurs "mâles". Ce n'est pas moi qui le dis, c'est une femme féministe, elle aussi !

L'exemple du T-shirt

Tu nous donnes comme exemple, ce T-shirt dans ce tweet. Tu ne dénonces pas son sexisme, mais son "immaturité".


Le texte est un faux script shell qui dit : "Qui est là ? Sélectionner les blond(e)s. Proposer un rendez-vous. Si oui aller à la maison. Se défaire les fermetures éclaires. Se toucher. Se déshabiller. Doigter. Monter. "Oui". Démonter. Se laver. Fin du "si". Dans tous les cas dormir.

Dans les commentaires du tweet, une personne fait remarquer que le script ne fait pas de sélection sur le sexe et qu'il peut se retrouver avec un homme, tandis qu'une autre affirme que c'est sexiste (Quoi !? Pour rappel être sexiste, c'est faire une discrimination basée sur le sexe)

Il s'agit de la description de drague suivi de sexe : comment cela peut-il être sexiste ? Ah oui, selon les théories les plus radicales, dire que l'on préfère les blondes, c'est du sexisme et de la "culture du viol". En quoi, oser faire le constat sur soi-même que l'on préfère les brunes ou les blondes ou constater que ça n'a aucune importance, fait partie de la culture du viol ?

En définitif, les féministes radicales passent pour des femmes qui n'aiment pas le sexe, car elle s'offusque de n'importe quelle histoire drôle qui leur rappelle que les hommes baisent avec les femmes (et vice-versa) : ne vous étonnez pas que les féministes radicales se fassent traiter de frigides ou de gouines.

Pour bien comprendre les féministes radicales, il faut savoir qu'elles n'admettent pas qu'on tourne en dérision tout ce qu'elle juge sexiste. Même toi Mar_Lard, tu n'as pas aimé que le Vinvinteur englobe ton interview dans un format humoristique, et devine quoi : le Vinvinteur n'a pas compris de quoi tu t'offusquais. Ben tu sais quoi : ce quiproquo a été un bon moment de rire pour moi.

Le message sur le forum de Bioware

Un joueur pousse un grand coup de gueule parce que Dragon Age 2 est excessivement gay, et tu trouves que le mâle hétéro qu'il est a le sentiment que tout lui est dû. Autant, je comprends quand tu critiques le fait que les jeux oublient que 50% des joueurs sont des joueuses (sur ce point, nous sommes d'accord). Mais là, il s'agit d'un jeu qui n'est exclusivement destiné qu'à 1% de la population. C'est l'excès inverse !

En France, 0,5% des femmes et 1,1% des hommes se définissent comme homosexuels. Les magazines et les associations homosexuels aiment bien grossir ce nombre en posant des questions telles que "avez-vous une fois dans votre vie été attiré(e) par une personne du même sexe ?".

Donc oui : Dragon Age 2 est clairement un jeu à destination de 1% de la population des joueurs. C'est scandaleux de ne pas être informé de l'orientation sexuelle du jeu, car il n'est pas normal qu'un produit en apparence destiné à un large public impose des pratiques de drague et sexuelles qui révulsent la majorité de la population. De plus Dragon Age 2 est la suite de Dragon Age : le joueur se sent effectivement trahi car il y a eu un changement majeur entre les deux jeux.

Mais par dessus tout, quel est le rapport avec le sexisme ? Tu mélanges "féminisme" et défense des homosexuels.

La chevalerie sur 4chan

4chan est un repère de trolls. Leur but est de d'écrire de manière à ce que celui qui leur réponde fasse plus de texte qu'eux.

Les trolls te remercient d'avoir joué leur jeu.

Anita Sarkeezan : l'arnaqueuse féministe

Tu prends en exemple Anita Sarkeesian et le fait qu'elle a subi les foudres des machistes mâles (forcément hétéro).

Anita a en gros, levé 158 922 dollars, sur la promesse de faire des "recherches académiques" sur le sexisme dans les jeux-vidéo.

Je décris dans d'autres articles pourquoi Anita Sarkeesian est une arnaque intellectuelle.

En particulier, il y a de forts soupçons qu'elle ait organisé ces attaques contre elle-même pour se victimiser et récolter plus d'argent. Quant à ses "recherches académiques" elles ont consisté à regarder sur Youtube des vidéos de personnes jouant, et à les monter dans sa propre vidéo. En fait son travail "académique" n'a aucune référence, ce qui n'est pas académique du tout.

Le rejet d'une personne n'est pas forcément lié à son sexe

Je sais bien que le féminisme radicale veut absolument défendre TOUTES les femmes contre les hommes (combien même certaines femmes peuvent faire de choses horribles : mais les féministes radicales sont dans le déni sur ce point-là). Ce n'est pas parce qu'une personne se fait insulter, notamment à base d'insultes sexiste, que c'est cette personne en tant que femme qui est visée, ni même que l'ensemble des femmes est ainsi visé.

Une femme peut se faire insulter pour elle seulement. Mar_Lard, tu prends l'exemple de Jennifer Helper qui travaille chez Bioware. Comme nous l'avons vu plus haut, de base, Bioware n'est pas très apprécié à cause de Dragon Age 2. Mais en plus, les détracteurs ont déterré une interview où l'une de scénaristes de ce jeu répond à la question "quel est ce que vous aimez le moins dans cette industrie ?"

La réponse est "jouer aux jeux-vidéo". (Et elle explique qu'elle n'a aucune coordination des mouvements et de la vue, elle n'aime pas la stratégie, les combats, gérer un inventaire, et ne sait pas lire une carte)

Et encore, les premières insultes ne sont même pas basées sur son sexe. (Tu les as toi-même traduit Mar_Lard !) C'est effectivement dommage qu'une simple employée de Bioware se prenne toute la haine qui à la base visait de mauvais choix de Bioware sur leur jeu.

Fat Princess

Les féministes radicales (dont Anita Sarkeezian) commettent l'exploit de critiquer un concept (en l’occurrence, l'usage récurent de la princesse en danger), mais de trouver intolérable le fait que quelqu'un puisse s'en moquer, comme dans le jeu Fat Princess.

Ce n'est pas très "blog", mais là je lève les yeux au ciel. J'ai déjà parlé de l'humour et des féministes radicales, donc passons à la suite.

Joystick

Bravo, Mar_Lard, tu as tiré sur l'ambulance qui est allée dans le fossé. Joystick a toujours été un magazine pour ados mâles : ils n'ont jamais changé de cible. C'est d'ailleurs un reproche à leur faire : ils n'ont jamais grandi avec leur public. Mais en plus, ils n'ont jamais élargi leur cible en incluant les femmes, mais ça, c'est un reproche que nous pouvons faire à TOUS les magazines spécialisés !

A l'âge d'internet, reposer sa base du lectorat d'un magazine papier sur une moitié des ados qui sont tous connectés h24 à Internet et ont donc accès gratuitement à toute l'information spécialisée, est quelque peu... suicidaire commercialement parlant. De toute façon, le marché libre a jugé, et Joystick est mort. Vive Joystick !

Conclusion

Mar_Lard, j'espère que ton article aura pu faire prendre conscience à certains dinosaures qu'effectivement la moitié des joueurs sont des joueuses.

Mais j'espère qu'il se rendront aussi compte que le féminisme radicale n'est pas du féminisme, et qu'il n'est pas majoritaire, même chez les féministes : ce sont simplement celles qui gueulent le plus souvent, c'est tout.

Comment y remédier ?

Fais donc preuve de plus de discernement dans tes exemples, élargis ta vision et appuie-toi sur des études sérieuses et pas des pseudo-études féministes (qui par exemple concluent que un quart des femmes se sont faites violer dans leur vie, ce qui est un énorme mensonge) : rien n'est totalement blanc ni noir.

jeudi 10 octobre 2013

Vous êtes en faveur du viol, si... vous êtes un homme (homo ou hétéro) !

L'article en anglais nommé A Man Is a Rape-Supporter If… du blog Eve Bit First est tellement énorme qu'il mérite une traduction en français pour que vous puissiez juger par vous même.


Un homme est en faveur du viol, si...

Voici un guide pratique pour les femmes qui côtoient des hommes. J'ai récemment reçu un tas de commentaires d'hommes qui disaient qu'ils n'étaient pas en faveur du viol, parce qu'il (1) n'ont jamais "violer" une femme et/ou (2) sont gays. Si vous voyez régulièrement un homme qui proclame être anti-viol, vérifiez ce qu'il entend par là.

Un homme est en faveur du viol, si...

  • il s'est un jour sexuellement engagé avec n'importe quelle femme alors qu'elle était mineure, saoule, droguée, physiquement retenue, inconsciente, ou sujette à une coercition psychologique, physique, économique, ou émotionnel
  • il défend l'actuelle définition légale du viol et/ou s'oppose à faire du consentement une défense.
  • il a accusé une victime de viol d'avoir le "remord de l'acheteur" ou d'en vouloir à l'argent de l'homme
  • il a reproché à une femme de "se mettre elle-même dans une situation" ou elle "pourrait être" attaquée
  • il s'est procuré une prostituée
  • il caractérise la prostitution comme un "choix" de "travail" "légitime" ou défend les hommes qui achète les prostitués
  • il a un jour révélé qu'il conçoit le sexe comme fondamentalement transactionnel
  • il a été dans une boîte à strip-tease
  • il est contre l'avortement
  • il est pour le choix à l'avortement car il croit que l'accès à l'avortement rendra les femmes plus disponibles sexuellement
  • il ramène les discussions sur la pornographie à une question de "liberté d'expression"
  • il regarde de la pornographie dans lesquels des femmes sont représentées
  • il regarde de la pornographie dans lesquels les actes sexuels sont présentés comme une lutte de pouvoir ou une domination, combien même il n'y a pas de femme
  • il caractérise le comportement d'auto-sexualisation de certaines femmes, tel que porter du maquillage ou des talons hauts, comme une preuve du désire des femme à "avoir" un homme
  • il raconte ou rit à des blagues impliquant des femmes qui sont attaquées, sexuellement "bernée", ou harcelées sexuellement
  • il exprime de la joie en regardant des films/comédies musicales/séries télévisées/téléfilm/pièces dans lesquels des femmes sont sexuellement rabaissée ou présentée comme des objets sexuels
  • il se moque des femmes qui se plaignent des attaques sexuels, du harcèlement sexuel, les garçons qui sifflent les filles, la représentation des femmes dans les media, ou les autres formes de chosification sexuelle
  • il est en faveur de la "libération" sexuelle et proclame que les femmes auraient plus de sexe avec (plus d') hommes si la société ne les "inhiber" pas
  • il affirme ou sous-entend que les femmes qui ne veulent pas avoir de sexe avec un homme sont "inhibée", "prude", "coincé", "misogyne", ou psychologiquement malade
  • il argumente que certains comportements mâles envers les femmes sont "culturel" et donc ne sont pas des sujets légitimes de l'attention des féministes
  • il a un jour subordonné les intérêts d'une femme d'une population donnée aux intérêts des hommes de cette population, ou agit dans des discussions comme si les intérêts des femmes sont les mêmes que les intérêts des hommes
  • il promeut des points de vue religieux ou philosophiques dans lesquels le bien-être physique/psychologique/émotionel/sexuel d'une femme est subordonné à celui de l'homme
  • il décrit l'anatomie femelle en termes de pénétration, ou utilise des termes qui se rapporte au "vide" de l'anatomie femelle quand il décrit la femme
  • il défend la violence physique envers les femmes sur la base du “consentement”
  • il défend la sexualisation ou les abus sexuel de filles mineures sur la base du “consentement” et de la "volonté"
  • il promeut l'idée que les femmes en tant que classe sont plus heureuse ou plus comblées si elles ont des enfants, ou qu'elles "devraient" avoir des enfants
  • il argumente que les gens (ou seulement les "hommes") ont des "besoins" sexuels
  • il discute du "type" de femmes qu'il trouve sexuellement attirantes et/ou tente d'humilier une femmes en lui disant qu'il ne la trouve pas sexuellement attirante
  • il chosifie sexuellement des lesbiennes ou des activités sexuelles de lesbiennes
  • il défend ces agissements en disant que certaines femmes le font aussi

Alors, voyons combien de femmes qui lisent ceci, connaissent un seul homme de plus de 18 ans qui ne rentre pas dans cette liste. Quelqu'une ?


Remarques

Les termes utilisés pour la pornographie permet d'inclure toutes les représentations, même les dessins, les sculptures, etc.

Remarquez bien que seuls les hommes peuvent être en faveur viol. Par exemple, une femme qui est contre l'avortement, est-elle considérée comme étant en faveur du viol ?

Dans la phrase "proclame que les femmes auraient plus de sexe avec (plus d') hommes", le "plus" est entre parenthèses. Ce qui signifie, que selon l'auteure, les hommes n'ont pas de relations sexuelles avec les femmes ?!

Un homme ne doit regarder que de la pornographie entre mâles, selon l'auteure. Par contre, selon les deux derniers critères, ce n'est pas parce qu'une femme regarde de la pornographie entre femmes, qu'un homme a le droit de le faire.

La phrase suivante est dure à comprendre : "il chosifie sexuellement des lesbiennes ou des activités sexuelles de lesbiennes". De base "chosifier" est un concept qui peut s'appliquer à n'importe quelles personnes ou animaux. Quand je dis "un journal vend son lectorat à ses annonceurs", je viens de chosifier les lecteurs d'un journal. "Chosifier" signifie aussi qu'on ne tient pas compte des sentiments de la personne. Les concepts tels que "le coup d'un soir" et les "sex-friend" sont ce genre de chosification où les sentiments du partenaire n'est pas en ligne de compte. Donc le fait d'être excité par la vue de deux lesbiennes qui s'embrassent, sans s'occuper des sentiments des deux femmes, c'est être pour le viol... Sauf que je ne connais aucun homme hétérosexuel qui ne soit pas excité à la vue de deux femmes qui s'embrassent.

Il est toujours amusant de constater que celles qui brandissent des pancartes "ne me dites pas d'apprendre à ma fille comment elle doit s'habiller, mais apprenez à votre fils à ne pas violer", sont elles-même habiller comme des sacs. Il s'agit d'un problème qui ne les concerne pas. Quand elle dit "il caractérise le comportement d'auto-sexualisation de certaines femmes, tel que porter du maquillage ou des talons hauts, comme une preuve du désire des femme à avoir un homme", les mot "certaines" est visiblement là pour mettre de la distance entre ces femmes-là et l'auteure. Elle n'est donc pas concernée. Comment peut-elle juger que ces femmes ne le font pas pour être séduisantes envers les hommes, vu qu'elle montre par ailleurs qu'elle semble avoir des orientations homosexuelles et plus ou moins détester les hommes ?

Les féministes radicales de cet acabit ont une telle haine de l'homme, qu'elles les considèrent tous comme des violeurs. Elles veulent élargir la définition du viol de manière à ce que même la victime ne puisse pas déterminer elle-même si elle a été violée. Si on pousse une telle logique jusqu'au bout, tout rapport sexuel entre un homme et une femme est un viol !

La phrase de conclusion est équivoque : elle défit ses lectrices de trouver un seul homme qui ne soit pas dans cette liste ! Ça démontre rien qu'en soit l'hypocrisie du mouvement des féministes radicales, qui n'est qu'un mouvement de misandres qui se cachent sous la noble étiquette du féminisme.

Conclusion

Pour faire intelligent, je termine par une citation :

Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue.
Alberta Einstein, physicienne théorique, détentrice d'un Prix de Madame Nobel de physique en 1921

mardi 8 octobre 2013

Viols et Mensonges

Cet article n'est pas un roman à l'eau de rose, ni les frasques de complots de la Rome antique, ni un nouveau chapitre des Liaisons Dangeureuses. Il s'agit de révéler les mensonges qui se cachent derrière les statistiques des féministes radicales.

Mar_Lard, Anita Sakeezian et bien d'autres aiment bien lancer des statistiques scandaleuses à propos des viols. Pourtant, ces chiffres scandaleusement élevés devraient lever le soupçon. Heureusement, les féministes radicales ont l'argument massue pour vous faire taire. "Suppôt du patriarcat ! Si tu remets en cause les sacro-saints chiffres du dogme, c'est que tu soutiens la culture du viol, jeune mâle blanc hétéro de la classe moyenne que tu es !"

Bien entendu, je suis totalement insensible à la flatterie : je vais donc démonter leur supercherie.

Voici donc ce qu'on apprend par cœur dans les cours d'endoctrinement du féminisme radicale :

(Attention, ce qui suit est faux)

Une femme sur quatre sera violé dans sa vie.
91% des victimes sont des femmes
99% des violeurs sont des hommes

Mais quelle rapport entre le féminisme et le viol ?

La première fois que j'ai lu l'article de Mar_Lard sur le sexisme et le jeu-vidéo, j'ai été surpris qu'elle embraye sur le viol.

Je ne connaissais que le féminisme libéral qui ne milite que pour l'égalité des opportunités en politique et dans les entreprises, quelque soit le sexe. Quel rapport avec le viol ?

"Mince, je me suis trompé d'article... Ah non, c'est toujours le même." Ben oui, nous sommes dans un pays où le viol est déjà puni et fortement condamné. Elle enfonce des portes ouvertes.

Évidemment le but des féministes radicales n'est pas d'interdire quelque chose qui l'est déjà. En utilisant ces statistiques, elles cherchent à dénigrer, l'homme en tant que classe d'individus.

Pourtant, les violeurs sont une toute petite tranche de la population. En assimilant l'ensemble des mâles à ce petit nombre de personnes, elles font exactement ce qu'elles dénoncent, une discrimination sexuelle et des amalgames (envers les hommes au lieu des femmes). Cela finit de les convaincre de l'existence du patriarcat.

Selon les théories du féminisme radical, le viol est la matérialisation du patriarcat : la dominance des mâles sur les femelles. Or les féministes se sont convaincues entre elles que nous serions dans une société qui minimise grandement le phénomène du viol ; ce qu'elles appellent la "culture du viol".

Au final, elles finissent par dire que le simple fait de blaguer sur le viol, voir même sur les relations sexuelles hétéro déviantes, est une apologie de la culture du viol.

Une femme sur quatre sera violée dans sa vie : vraiment ?

Retournons aux racines du mal : une étude de magazine Ms. en 1985 au USA, financé en partie par l'état. Cette étude visait à déterminer combien de femmes ont été violées ou tentées d'être violées sur trois campus universitaires. L'étude était conduite par la professeure en sociologie Mary P. Koss.

Premier écueil : "1 sur 4" est le nombre de viols et de tentatives de viol cumulés. Il ne s'agit pas du nombre de viols. Nous tombons à "1 sur 8", si nous ne comptons que le nombre de viols.

Deuxième écueil : les questions cumulent plusieurs situations. Pour déterminer s'il s'agissait d'une "tentative" de viol, la question était

Avez-vous eu un homme qui a tenté d'avoir une relation sexuel (monter sur vous, ou tenter d'insérer son pénis) quand vous ne vouliez pas en vous menaçant ou en utilisant un certain degré de force (en tordant votre bras, en vous maintenant plaqué, etc) ?
Comme il y a des "ou" ça signifie que si l'homme a maintenu la fille sur un lit ou un canapé, la fille répondra "oui", et la sociologue considérera cela comme une tentative de viol, combien même la fille ait dit "non" et que le garçon relâche immédiatement la fille en s'excusant du malentendu.

Troisième écueil : les questions sur l'alcool étaient mal posées. En particulier, l'effet désinhibant de l'alcool ne peut en aucun cas, dans aucune société servir d'excuse pour échapper à vos responsabilité : en particulier si vous prenez le volant en sachant que vous avez trop bu, que vous soyez un homme ou une femme ! Ceci est vrai pour le sexe aussi. Pour qu'il y ait viol, il faut qu'il y ait violence, menace ou que la personne violée ne soit plus en état de se défendre. La sociologue elle-même a reconnu l'ambiguïté de la question qui ne lui avait pas sauté aux yeux à l'époque. Cela réduit les viols de "1 sur 8" à "1 sur 9" (et si il était encore valide, le cumul, viol et tentative de viol de "1 sur 4" à "1 sur 5")

Quatrième écueil : bien que la sociologue classe certaines réponses comme qualifiant un viol, la "victime" ne dit pas qu'elle a été violée dans un cas sur 4 !

En réalité, des études similaires avaient déjà été menées en posant directement la question "Avez-vous été violé(e) sur le campus ?" : les féministes n'avaient pas obtenu assez de réponse positive à leur goût. D'ailleurs plusieurs études ont été menées par la suite sur le même modèles : en qualifiant de viol des actes sexuels qui ressemblent à des viols, bien que la victime ne les qualifie pas ainsi.

Donc au lieu de demander directement, elles demandent :

Avez-vous eu une relation sexuel quand vous ne vouliez pas parce qu'un homme vous a menacé ou utilisé un certain degré de violence (en tordant votre bras, en vous maintenant plaqué, etc) pour vous le faire ?
Donc si je sélectionne entre tous les "ou" j'obtiens :
Avez-vous eu une relation sexuel quand vous ne vouliez pas parce qu'un homme en vous a maintenu plaqué pour vous le faire ?
Sauf que ça n'est pas la définition du viol. Pour qu'il y ait viol, la fille doit manifester son désaccord. La preuve est que 57% des filles qui ont répondu "oui", ont eu d'autres rapports sexuels avec ce même partenaire. Elles ne se sont pas senti violées ; elles ne se sont pas senti traumatisées. C'est bien là toute l'absurdité de cette étude. La sociologue qui a interprété le résultat de cette étude a mis en avant ses convictions personnelles pour en interpréter les résultats. Toute l'étude est biaisée et à jeter.

Mais il est vrai que cet argument ne peut pas faire mouche avec les féministes radicales : elles estiment qu'une relation sexuelle ne doit pas être basé sur la domination, le sadomasochisme ou autre (argent, promotion canapé), sinon c'est du viol.

Nous tombons donc à une proportion de 1 / 9 x 1 / 4 = 2,7 %. C'est bien entendu toujours trop élevé (d'un point de vue moral), mais c'est tellement loin du quart annoncé initialement que ça en est ridicule !

Mais allons voir les statistiques officielles. Aux USA en 2009 il y a eu 29 plaintes pour viols pour 100 000 habitants (quelque soit le sexe de la victime ou du présumé violeur). Si on estime qu'une femme peut potentiellement se faire violer pendant pendant 30 ans (de 15 à 45 ans), la proportions de victimes de viol au moins une fois dans sa vie est de 0.87%. Nous sommes loin, très loin des 1 sur 4 annoncés.

Après je laisse les féministes délirer sur le nombre de viols non déclarés. Par définition, il est impossible à estimer.

D'autant que pour les féministes radicales, le viol imaginaire n'existe pas. (autre exemple là, et là, etc, etc, etc)

91% des victimes sont des femmes, 99% des violeurs sont des hommes

Le problème de l'étude précédente, c'est qu'elle exclue quasiment tous les viols ou l'homme est la victime. Pour qu'il y ait viol, selon la sociologue Mary Koss, il faut que la victime soit pénétrée.

Et bien entendu, en allant sur un campus, on évite d'étudier les viols en prison où les victimes sont plutôt des hommes...

Références

lundi 7 octobre 2013

Féminisme : extension du domaine de la lutte

L'une des malhonnêteté intellectuelle des féministes modernes, c'est de ne pas expliquer qu'il y a plusieurs féminismes qui se contredisent.

Le féminisme libérale

Le féminisme libéral demande les mêmes droit que les hommes au niveau politique. Selon leur théorie, une fois ces droits obtenu, l'égalité entre hommes et femmes se fera naturellement.

Le féminisme libérale veut modifier et adapter la législation existante.

Etant donné que ces droits ont été obtenus, ce mouvement a tendance à disparaître.

C'est l'obtention des droits politiques qui fait dire que les femmes n'ont plus besoin du féminisme.

Le féminisme socialiste

Le féminisme socialiste considère que l'oppression des femmes est apparu avec la propriété privée. C'est donc la fin du capitalisme qui permettra de libérer les femmes. Le terme "féminisme" est parfois rejeté car trop individualiste et bourgeois.

Le féminisme radicale

Il s'agit du féminisme le plus critiqué.

Selon Wikipédia, "le féminisme radical est un courant du féminisme qui considère qu'il existe une oppression spécifique des femmes au bénéfice des hommes, le patriarcat, et se donne pour objectif de l'abolir."

Oh ! Ça ressemble à une théorie du complot !

Les féministes radicale sont surnommées "Fémo-nazis" par leurs détracteurs.


Fémo-nazi à l'oeuvre

-


Vive la liberté d'expression tant qu'elle sert à dire du bien du féminisme

Misandrie

Le féminisme radicale semble tellement engagée qu'elle semble vouloir imposer le matriarcat à la place du patriarcat.

La Suéde : l'autre pays du féminisme radicale

La Suède veut interdire par la loi aux hommes de pisser debout.

Remarquer les livres qui apprennent aux garçons que ce n'est pas mal de porter des robes. Enfin, j'essaierais le jour où je trouverai une robe à ma taille.

Ils ont aussi inventé un nouveau pronom personnel comme "il" ou "elle" qui ne distingue pas le genre.

Peut-être est-ce un peu excessif, non ?

Le féminisme radicale : un vocabulaire très spécial

Souvent apprendre de nouveaux mots et le concept qui est lié, peut vous faire croire que ce concept existe réellement. Donc méfiez-vous quand vous apprenez un nouveau mot.

Patriarcat : ici nous sommes dans la théorie du complot. Les hommes aurait inventé tout un système de penser, qui amène à faire croire que les hommes sont supérieurs en tout point aux hommes. Une fois que vous avez compris le concept, vous allez voir du patriarcat, tout partout. Je ferais sans doute un article pour expliquer d'où vient la dominance des hommes, pourquoi c'était nécessaire, et pourquoi nous pouvons maintenant nous en passer dans notre monde moderne.

Le mâle hétéro blanc de classe moyenne : le démon absolu pour les féministes radicales car il représente l'incarnation du patriarcat le plus absolu. Il faut le réduire à l'état d'esclave !

Le viol : selon la loi, le viol est une pénétration sexuelle obtenu par la force, la contrainte ou la surprise. Ben, pour une féministe radicale, ce n'est pas une définition assez large, car il existe des viols sans pénétration ! Une tentative de viol, est un viol ! Ne cherchez pas, à vous justifier : tous les hommes sont des violeurs, selon les plus radicale des féministes radicales.

La agression sexuel : vous vous masturbez, une femme rentre dans votre chambre sans frapper, c'est une agression sexuelle ! Est-ce que le fait d'aborder une fille avant même qu'elle n'est eu une pensée sexuelle pour vous, est une agression sexuelle ?

La culture du viol : c'est le fait de promouvoir, ou de tourner en dérision le viol. Tout le monde sait que si vous jouer au petit Grégory comme dans C'est arrivé près de chez vous, c'est qu'un jour vous allez tuer vos enfants. Même la moindre blague sexuelle doit être montré du doigt, à l'image de ce t-shirt.

Les fémo-nazis de Tumblr

La vidéo suivante est une réaction à cet article : un homme est en faveur du viol, si.... Votre défit est d'éviter tous les critères, ce qui sérieusement est impossible.

Un homme est en faveur du viol, si...

Les critères les plus incroyables sont dans le bas de la liste.

Un homme est en faveur du viol, si...

  • il est contre l'avortement (ne cherchez pas, c'est automatique)
  • il caractérise la prostitution comme “légitime”, un “travail”, un “choix” ou défend les hommes qui paient les prostituées.
  • il a été dans une boite de strip-tease
  • il regarde de la pornographie dans lesquels des femmes sont présentes
  • il regarde de la pornographie dans lesquels les actes sexuels sont présentés comme une lutte de pouvoir ou une domination, combien même il n'y a pas de femme
  • il défend la violence physique envers les femmes sur la base du “consentement” (vous n'avez pas le droit de fesser votre petite amie pendant l'acte sexuel !)
  • il promeut l'idée que les femmes en tant que classe sont plus heureuse ou plus comblées si elles ont des enfants, ou qu'elles "devraient" avoir des enfants
  • il argumente que les gens (ou seulement les "hommes") ont des besoins sexuels
  • il discute du "type" de femmes qu'il trouve sexuellement attirantes et/ou tente d'humilier une femmes en lui disant qu'il ne la trouve pas sexuellement attirante
  • il chosifie des lesbiennes ou des activités sexuelles de lesbiennes (décodeur : vous aimez regarder deux filles qui s'embrassent, vous êtes un monstre !)
  • ... etc ...

Ne cherchez pas : la liste est tellement longue, qu'elle est faite pour inclure tous les hommes de la Terre.

dimanche 6 octobre 2013

Anita Sarkeesian : la suite

Ceci est le deuxième article sur Anita Sarkeesian : le premier est par ici.

La série des Super-Mario

De manière arbitraire, Anita décide que les jeux dérivés de la licence Mario ne compte pas. Sur quels critères ?

Comme elle n'explique jamais rien, qu'elle refuse toute critique, qu'elle s'épargne la fastidieuse tâche de lire et de répondre aux commentaires en les désactivant, qu'elle bannit systématiquement tous les mâles qui veulent savoir son état d'avancement sur se vidéos, nous ne le saurons probablement jamais.

Mais notez bien que la dernière version de Smash Brawl Bros s'est mieux vendu que New Super Mario 2.

Voici les séries de jeux dérivés où Peach est un personnage jouable

  • Mario et Sonic aux Jeux Olympiques (3 jeux sorti + un prévu pour 2014)
  • Mario Kart (11 jeux)
  • Mario Party (9 jeux)
  • Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars
  • Mario Tennis (5 jeux)
  • Paper Mario (4 jeux)
  • Mario Golf (3 jeux sur les 6 de la série)
  • Yakuman DS
  • Mario Superstar Baseball
  • Super Princess Peach (Evidemment !)
  • Mario Smash Football (2 jeux)
  • Mario Slam Basketball (2 jeux)
  • Mario Sport Mix
  • Fortune Street

Notez bien que dans les jeux de Baseball et de Football, Peach est capitaine de son équipe.

Voici les jeux où Dixie Kong, la petite amie du neveu de Donkey Kong est un personnage jouable :

  • Donkey Kong Country 2 et 3
  • Donkey Kong Land 2 et 3
  • Donkey Konga 2 et 3
  • DK: King of Swing
  • Mario Superstar Baseball et Mario Super Sluggers (Baseball)
  • Mario Slam Basketball
  • Diddy Kong Racing DS
  • Donkey Kong Barrel Blast
  • DK Jungle Climber
  • Donkey Kong Country: Tropical Freeze

Donc Anita ignore totalement les 58 jeux que je viens de citer : c'est (selon elle) négligeable face au 13 remakes du premier Donkey Kong. Bien-sûr ! (ironique)

Des contradictions dans son discours

Parmi les contradictions de son dicours en voici quelques unes.

Dans la seconde vidéos elle semble vouloir répondre à certains reproches qui ont été fait à sa première vidéo.

Elle explique pourquoi elle s'intéresse à la récurrence scénaristique de la demoiselle en détresse : parce qu'autour des jeux vidéo, il y a un contexte : la vie réelle. Et que dans cette vie réelle, les femmes sont le plus souvent les victimes de viols, statistiques à l'appui.

Par ailleurs elle dit que dans les jeux qu'elle prend en exemple, il y a sans doute un contexte qui justifie les actions du héros ou du méchant, mais qu'il doit être négligé car ce qui compte c'est que cela justifie de maltraiter une femme (ce qui semble être un crime au dessus de tous les autres, pour elle). La situation a été inventé pour justifier le fait qu'on retire toute la puissance d'une femme. Or selon elle, il est évident que les femmes ne sont pas plus faibles que les hommes.

D'un côté elle dit que le contexte est important, la vie réelle, et de l'autre que ça n'a pas d'importance, le contexte du scénario. Contradiction !

D'un côté elle dit que les femmes sont les premières victimes de viol, mais que les femmes ne sont pas plus faible.

De plus, vu que ces scénarios fictifs s'inspirent de la vie réelle, n'est-il pas normal que les femmes soit les plus enlevées dans les jeux-vidéos, justement parce que c'est le cas dans la vie réelle ?

Ce n'est pas parce que les femmes seront moins souvent enlevées dans les jeux vidéo que ça se passera ainsi dans la vie réelle.

Enfin, est-il normal qu'Anita désactive ses commentaires quand le sous-titre du logo de "Femenist Frequency" est "Conversations with Pop-Culture" (dialogues avec la culture populaire).

La victimisation d'Anita Sarkeesian

Comme le souligne TheAmazingAtheist, il a lui-même à faire à bon nombre d'allumés, pour la plupart des praticants de toute religion, convaincus du bien fondé de leur doctrine. Il ne s'est jamais plein outre mesure, et ignore totalement les pires insultes, car Internet est ainsi.

Qu'a fait Anita ? Elle s'en est plaint, que dis-je, elle s'en est vanté lors de toutes les conférences qu'elle a pu faire. C'est en quelque sorte son trophée de guerre.

Sa posture de victime lui a sans doute permis de récolter plus de fonds pour son projet Kickstarter.

L'ironie, c'est qu'elle a utilisé exactement ce qu'elle dénonce : elle a pris la posture de la demoiselle en détresse pour lever plus de fond, mais aussi pour faire plusieurs conférences par la suite.

Le jeu "féministe" idéal n'existe-t-il pas déjà ?

Dans sa troisième vidéo, elle nous montre un scénario idéal pour un jeu féministe.

Mais la série des Tomb Raider, Lara Croft ne ressemble-t-elle pas à s'y méprendre à ce type de personnage, de "princesse", euh pardon, de comtesse d'Abbingdon plutôt, qui réussit à se sortir seule de toutes les situations périlleuses (si nous excluons toutes les fois où le personnage meurt).

Sarah Kerigan dans Starcraft ? Le personnage n'est pas tout le temps jouable, mais il s'agit d'un personnage féminin qui s'en sort toute seule, sans l'aide d'un mâle !

Tout tourne autour du pouvoir des hommes

Anita dit à propos du fait que certains héro voient leur amie mourir : "En surface les femmes victimisée sont utilisée comme cause des tourments du héros. Mais si nous creusons un petit peu plus profond entre les lignes, j'argumenterais que la vraie source remonte aux sentiments de faiblesse et/ou de culpabilité sur son échec de remplir son devoir patriarcal prescrit par la société de protéger sa femme et ses enfants".

Sur Terre, il y a beaucoup d'animaux mâle qui s'occupent et défendent leur(s) femelle(s) et leur progéniture. Et même, plus fort, certaines femelles font la même chose pour leur mâle et leurs enfants.

S'il y a bien quelque chose que les êtres humains n'ont pas besoin d'apprendre, c'est de protéger leurs enfants. L'amour n'est rien d'autre que ce sentiment irrésistible de vouloir protéger. C'est avec ce genre d'ineptie que les féministes modernes et plus particulièrement Anita Sarkeesian se font insulter, aussi bien par les hommes que les femmes d'ailleurs.

Mais ce qui semble transpirer de l'argumentaire d'Anita (et des féministes), c'est qu'il leur semble surréaliste qu'un homme et une femme puissent s'aimer sans raison apparente. Et c'est d'ailleurs la nature et la définition même des sentiments et des émotions : ce sont des incitations à faire des actions qui sont internes à l'être humain mais qui sont hors de contrôle de la raison.

Donc, réduire l'amour et l'envie de protéger ce qu'on aime à une simple pression sociale, est quelque peu absurde.

Elle continue "Ainsi, ce que le héro raté perçoit vraiment c'est sa perte de masculinité. Et donc la quête pour réacquérir sa masculinité de manière primaire en exerçant sa domination et son contrôle en utilisant la violence sur les autres."

Là encore, nous parlons d'un sentiment : la vengeance. Et non, les sentiments et les émotions ne s'apprennent pas. Nous pouvons apprendre à les contrôler, mais le sentiment de vengeance n'est pas l'apanage des hommes. Les exemples dans l'histoire et les fictions sont innombrables ("Kill Bill", "L'Eté Meurtrier" un roman et un film inspirés de faits réels, "Léon", etc, etc).

D'ailleurs, toutes ces théories féministes n'ont pas été inventée par Anita. Il aurait été sain de savoir d'où viennent toutes ses théories pour trouver ceux qui justement réfutent ces propos. Ainsi le niveau de discussion aurait pu être plus élevé, au lieu de réinventer la roue.

Mais je suis convaincu qu'Anita a simplement récupéré cette théorie de son club de féministe, mais que personne ne lui a dit d'où ça venait.

Les femmes sont au dessus de tout soupçon

Pour Anita, et les féministe extrémistes, il semble inconcevable qu'une femme invente un viol.

Moi aussi, j'ai du mal à concevoir qu'une femme mette son propre bébé dans un congélateur, et pourtant cela arrive.

Conclusion

Il y a sans doute beaucoup à dire sur Anita. Ce n'est sans doute pas fini.

Référence