mardi 29 septembre 2015

Le Social Justice Warrior

Beaucoup de mensonges sont diffusés sur la signification de SJW, principalement par les SJW eux-même, car la mauvaise foi est une trait particulier des SJW.

Voici donc un article qui va vous aider à bien comprendre ce qu'est un SJW, et ce qu'est sa philosophie.

Définition

Un "Social Justice Warrior" ou SJW se traduit littéralement par "Guerrier de la Justice Sociale". Il s'agit d'un terme péjoratif pour designer les va-t-en-guerre et les don-quichottes qui combattent de manière extrême et jusqu'à l'absurde, l'exclusion sociale.

Même si son combat part d'une bonne intention, le SJW se montre d'une rare pugnacité, à trouver de l'exclusion sociale, là où il n'y en a pas, et à tout de même le combattre par tous les moyens.

Le SJW aura du mal à faire la part des choses et voudra absolument pousser son combat contre l'exclusion sociale, dans tous les domaines de sa vie, dans son boulot, ses études, durant les cours, ses loisirs, sur les fictions qu'il lit, entend ou regarde, dans les jeux-vidéo, vraiment partout.

Son excès d'empathie l'amène à penser à la place de la soi-disante "victime" de discrimination ou prêter des intentions qu'il n'a pas forcément au soi-disant "agresseur". Souvent le SJW ne fait même pas partie du groupe qu'il défend, et n'a donc aucun ressenti personnel de cette supposée "exclusion".

Le Social Justice Warrior débutant ne va pas se mettre en danger, et va combattre l'exclusion sociale bien à l'abri, principalement sur Internet, bien au chaud derrière son écran d'ordinateur ou de téléphone intelligent. Quand il sort, cela permet parfois de mesurer son niveau de déconnexion au monde réel.

Mais le SJW est délicat : il veut recréer son environnement naturel à l'extérieur de chez lui, dans des zones qu'il nomme "Safe Space" (Espace Sécurisé).

Le SJW trouvera des camarades de combat dans les cours de théorie du genre (aussi appelé cours de droit pour les femmes) sur les campus américains. Ils vont pouvoir ainsi manifester sur des sujets de supposées oppressions, et se faire manipuler par des mythomanes ou des activistes sans scrupules, qui vont pouvoir s'en tirer sans sanction, malgré leur mensonges.

Fort de son diplôme en psychologie, notre SJW va pouvoir faire une carrière sous-payée de journaliste, d'où il va pouvoir pousser son idéologie dans ses articles, sur plein de domaine de la culture en se faisant passer pour un critique.

Les SJW sont contre l’exclusion !

Le SJW est surtout "éclairé" sur l'exclusion des "minorités" suivantes :
  • les femmes : car oui, selon le SJW, les femmes sont une minorité. Le féminisme radicale est son credo.
  • les gens de couleurs : c'est à dire, les non-blancs
  • les gens qui ne s'identifie pas à leur sexe biologique. Transgenre, asexuel, queer, etc
  • les non-hétéros : le SJW est souvent contre la pornographie hétéro voir même toute suggestion de relation sexuel hétéro.
La philosophie du SJW transpire la haine de la nome, c'est à dire le "mâle blanc hétéro cis-genre". (Cis-genre signifie de son genre dans la tête est aligné avec son sexe biologique. Notez que la majorité de la population ne comprennent pas ce concept de genre, dont l'existence n'a jamais été prouvé).

Mais ce set d'exclusions est le minimum de base.

En fonction du SJW auquel vous avait à faire, les sujets suivants peuvent s'ajouter :

  • les gros : l'acception des gros contre les privilèges des personnes fines
  • les handicapés : contre le capacitisme (ableism en anglais). Parfois ce sont de vrais trisomiques 21 qui vous expliquent comment ils haïssent les non-handicapés.
  • les "otherkins" : personnes qui pensent être autre chose qu'un humain, piégées dans un corps humain. Cela peut être des animaux, des êtres magiques, des étoiles, des dieux, des personnages de fictions, etc...
  • "Multiplicity" : les "headmates", littéralement, les colocataires de tête. Des gens qui vous font croire que plusieurs personnalités habitent leur tête. La schizophrénie telle qu'elle est fantasmée par la télé n'a évidement aucun rapport avec la réalité.
Mais vous pouvez mélanger : il existe des headmates-otherkin, par exemple.

La liste n'est évidemment pas limiter, car le SJW trouve d'autres moyens de jouer la victime. Les sujets "border-line" de l'oppression sont le Furs (fétichistes qui se déguisent en peluche) et les pédophiles (défenseur de l'abaissement de l'âge légal pour le sexe à 13 ou 12 ans), les bronies (les fans de mon petit poney, 4ème génération).

Le SJW défendra toutes ces oppressions en même temps. Il appelle "intersectionnalité" l'étude des personnes qui subissent plusieurs oppressions en même temps.

Mais le SJW est pour l’exclusion !

Selon le SJW, l'exclusion inversée n'existe pas. Il déclare que toutes les exclusions précédentes sont dues à l'oppression de l'identité majoritaire contre les identités minoritaires.

Or selon le SJW, quand on est oppressé, la haine est parfaitement justifiée (admettant par là, qu'il a bien de la haine de l'identité majoritaire).

Selon le SJW :

  • le sexisme inversé (reverse sexisme) et la misandrie n'existent pas (même si certains trans ou lesbiennes admettent ouvertement être misandres)
  • le racisme inversé (racisme anti-blanc) n'existe pas
  • l'hétérophobie n'existe pas
  • la haine des cis-genre est parfaitement justifiée
Mais le SJW voit du racisme là où il n'y en a pas. Si vous utiliser les expressions "tête de truc" ou "rire jaune", il vous traitera de raciste. Si vous dites "tu ne fais pas ça comme un homme", "Tu fais ça comme une tapette/comme une fille", il vous traitera de sexiste ou d'homophobe.

Il demandera que les livres Tom Sawyer ou la case de l'oncle Tom soient réécrits pour ne plus comporter le mot "nègre", combien même cela représente l'état d'esprit raciste de l'époque.

Si vous le traiter d'"idiot", d'"imbécile", ou de "fou", il vous traitera de capacitiste (haine contre les handicapé).

De même pour les religions : les musulmans sont oppressé, donc il n'est pas tolérable de se moquer de leur religion. Par contre, c'est possible de se moquer des chrétiens.

Le SJW a la haine de l'identité majoritaire. Rejoignez son camp, trouvez-vous une raison d'être oppressé ou vous serez exclus et détester par eux.

Le SJW a internalisé la théorie du genre

La théorie du genre devient un doux délire comparé au reste.

Toutefois cela reste la base. Voici quatre concepts bien distincts selon un SJW :

  • Votre sexe biologique : il ne compte pas ! N'en parlez pas ! Quoiqu'il en soit, il peut être : mâle, femelle, autre, etc...
  • Votre genre : votre sexe "ressenti" par votre cerveau. Par définition, ce qui est dans votre tête n'est qu'une vue de l'esprit et n'a aucune existence réelle. Mais c'est ce qui compte pour un SJW ! Oui, c'est délirant, je sais. Mais vous pouvez choisir n'importe quoi. Bien entendu, féminin, masculin, et n'importe quoi entre les deux. Mais aussi, asexué, hermaphrodite, autre, etc...
  • Votre attirance sexuel : quels sont les genres qui vous attirent dans la liste précédente ? Les "bi" disent ne pas vouloir choisir entre féminin et masculin. (ce qui signifie que les bis sont rarement monogames)
  • Votre pronom : le pronom va servir à parler de vous quand vous n'êtes pas là. De base vous avez le choix entre "il" et "elle" ("he", "she", "it" en anglais). Il peut être sans rapport avec votre genre bien entendu. Vous pouvez choisir d'autres pronom comme "them" (en anglais "ils" qui n'a pas d'indication de genre), "cis", "zes", "nuf", "plop", "truc", etc, etc.. Bien entendu, vous indiquez vos pronoms personnel sujet, pronom personnel complément et pronom possessif (qui prend le genre du possédant en anglais) : he/him/his, she/her/her, they/them/their, cis/cim/cis, ze/zir/zir, xe/xem/xyr etc...

Si vous utilisez le mauvais prénom, le SJW vous insultera copieusement.

Bien entendu, le SJW aura du mal à comprendre que vous êtes attiré par les "vraies" femmes et non par des trans-genre (ou pour une femme d'être attiré par de vrais hommes), car c'est plus facile d'avoir des enfants avec.

Le sexe biologique n'étant pas censé existé, le SJW utilisera régulièrement mâle à la place de masculin ou femelle à la place de féminin. Le SJW n'est pas plus doué qu'un être humain normal pour bien faire la différence entre sexe et genre.

Notez que certaines féministes détestent les trans-genres.

La théorie des "Trigger Warnings"

Le PTSD, en français le désordre de stress post-traumatique est une maladie mentale qui engendre peurs paranoïaques et cauchemars chez des personnes qui ont été exposées à un fort stress. Ce sont surtout les soldats qui en sont les victimes reconnues.

Certains psychologues ont émis l'hypothèse que des événements rappelant la situation stressante pouvaient déclencher des crises d'angoisse. En anglais, ces événements déclenchant sont appelés des "Triggers" (les "déclencheurs").

Le PTSD existe bien, mais la théorie des "Triggers" n'a jamais été validées par la psychiatrie.

Quoiqu'il en soit le SJW affirmera qu'il est potentiellement atteint de PTSD : le nombre de personnes affirmant être atteintes de PTSD a explosé ! Il vous indiquera quels sont ses propres événements déclenchant, et connaîtra un bon nombre d'autres déclencheurs de personnes qu'il ne connaît pas personnellement.

Si une histoire contient des événements déclenchant pour quelqu'un, il exigera un avertissement en début de document ; en anglais "Trigger Warning" : "attention : ce texte contient des événements déclenchant", suivi de la nature de ces déclencheurs.

Déclenchant, pour qui ? C'est bien là tout le délire : même si le SJW n'a jamais rencontré quelqu'un faisant une crise d'angoisse en lisant un document ou un site web pour cette nature d'événement déclenchant. Il exige le "trigger warning" par mesure de précaution.

Safe Space

Les espaces sécurisés (Safe Space) sont des endroits sans "trigger". Ce sont avant tout les lieux de rencontre entre SJW pour discuter ensemble des oppressions que les autres subissent et qu'ils veulent combattre.

Mais dans le terme Safe Space, il y a surtout la promesse que vos idées en tant que SJW, ne seront jamais remis en cause. Ce sont donc des lieux de discussion, où la discussion (au sens débat) n'aura pas réellement sa place, sous peine d'être exclu.

Certains SJW ont créé des salles "Safe Space" qui rappellent une classe de maternelle, ce qui permet aux anti-SJW de se moquer encore plus d'eux.

La salle contient de la pâte à modeler, des livres de coloriage, des cookies, de la musique enfantine, des poupées bariolées : tout pour jouer et se reposer l'esprit des agressions de la vie. A croire que le SJW n'est pas fait pour la vie réelle.

Les Micro-agressions

Selon les SJW, les micro-agressions sont toutes ses phrases et remarques qui semblent bénignes, mais qui, cumulées, provoqueraient un sentiment d'exclusion. Évidement cette théorie révolutionnaire n'a jamais été validée par une expérience, mais la réalité n'est qu'un détail futile pour le SJW.

Par exemple, si vous rencontrez quelqu'un qui a un accent, et que vous lui demander "de quel pays viens-tu ?", c'est une micro-agression.

Si vous lui dites "Tu parles bien français", c'est une micro-agression.

Demander à quelqu'un typé asiatique de vous aider en Mathématiques, c'est une micro-agression.

Demander à quelqu'un typé africain, de parler moins fort, c'est une micro-agression.

Vous ne rêvez pas : pour savoir ce qu'il ne faut pas dire, il faut être au courant de tous les stéréotypes racistes, et donc être pire qu'un raciste.

Mais dans la liste en lien, vous trouverez des "micro-agressions" étonnantes comme "L'Amérique et un pays d'opportunité", "les plus qualifiés pour un travail doivent l'obtenir", et l'explication l'est encore plus : "Cela donne l'impression que les gens de couleurs sont injustement avantagés".

Vous ne rêvez pas : les micro-agressions consistent à trouver de l'exclusion, dans des phrases anodines, et à en imaginer un sens totalement absurde. Celui qui imagine ce sens caché, se montre en réalité plus raciste que les racistes qu'il veut combattre. En réalité, la théorie des micro-agressions sert de prétexte à censurer tout début d'idée qui va à l'encontre de la philosophie du SJW : sa lutte contre l'exclusion et la haine de l'identité majoritaire.

Le SJW et la liberté d'expression

Grâce aux triggers warning, au safe space, aux micro-aggressions, aux manifestations, le SJW a toute une palette d'arguments qui lui permettent d'empêcher toute personne remettant en cause ses opinions de parler.

De plus traiter son adversaire de "raciste, sexiste, homophobiste, transphobiste, nimportequoi-iste" permet de faire croire que sa seule motivation est la haine. Ainsi, le public non averti n'ira même pas voire la réalité de ces accusations de peur d'être lui-même accusé de défendre des personnes si peu recommandables.

Cette technique oratoire (sophisme moderne) est appelé la tromperie de l’épouvantail (déformer les propos de l'adversaire jusqu'à l'absurde) et la tromperie empoissonnement du puits (accuser son adversaire avant qu'il n'expose son point de vue : ainsi le public aura tendance à mal interpréter ses arguments).

Son mot préféré est "problématique" pour désigner ce qu'il faut changer, sans réellement expliquer pourquoi c'est problèmatique.

La politique identitaire : le loup dans la bergerie de la gauche

La plus grande inégalité est celle entre les enfants de riches et ceux de pauvres.

L'extrême droite a toujours essayé de se faire passer pour un mouvement de gauche en faveur des ouvriers. Nazi signifie "Nationale Socialisme" : en faisant croire que le problème est l'étranger ou le juif, les racistes en tout genre ne font que se dresser les ouvriers contre les ouvriers. La rivalité entre ouvriers est utilisé par les patrons pour mettre en concurrence ces groupes et faire baisser les salaires.

Le FN est issu des mouvements poujadistes qui sont en fait les patrons des épiceries qui se révoltaient contre les grandes surfaces de distribution. Le FN a toujours été un mouvement de petits patrons racistes, dont le but est de maintenir en précarité les travailleurs étrangers afin d'avoir une main d’œuvre payée au noir et peu chère.

Pour le communisme, le féminisme a toujours été considéré comme un faux problème car la seule vraie lutte, est celle des classes. En mettant devant la lutte des classes, la lutte homme-femme, le féminisme, même s'il s'appelle féminisme-socialiste ou féminisme-marxiste, n'est qu'un détournement de la véritable lutte, et une division interne au mouvement.

Ceux qui luttent contre le racisme anti-blanc sont malheureusement des sympathisants FN, qui veulent dénoncer l'absurdité des lois anti-racistes françaises. Bien que contre le FN, je ne peux qu'être avec eux, quand ils dénoncent ces lois.

La politique identitaire, qu'elle défende la majorité ou la minorité, n'apporte que des faux problèmes, et ne sert que ceux qui en font la promotion. Les journalistes et les "critiques" féministes sont les premiers à toucher de l'argent pour donner à leur audience des fausses preuves de leur idées préconçues.

Le Nazisme et le féminisme-marxiste ont ceci en commun : ils veulent parasiter une autre idéologie, et finir par y créer des divisions au moyen de caractéristiques identitaires qui ne peuvent être changées par celui à qui l'étiquette est collée.

Conclusion

Si j'étais un parent américain, et que mes enfants dilapidaient leur frais de scolarités dans des études du genres qui n'ont aucun débouché, j'aurais vite fait de leur botter le cul et de ne plus payer.

Le SJW pêche par excès d'empathie et veut éliminer toute forme d'exclusion à la mode.

En réalité, il se fait endoctriner par les professeurs de la théorie du genre. Pour peu qu'il soit un homme blanc, il se fait manipuler pour adopter des positions qui à terme le mettront dans une position inférieure. J'ai une autre vision de l'égalité : elle passe par l'égalité d'opportunité, mais certainement pas par l'obligation de résultat et les politiques de quotas "positifs" qui en découlent.

Il est facile de relever l’hypocrisie du SJW et de le ridiculiser, et il est important de continuer à le faire car le SJW fait perdre son temps à lui-même et à tous, pour des supposés gains en bien-être pour tous, très discutables. Le SJW se bât pour des "minorités" qui n'ont pas demandées à être défendues ou pour une fraction vraiment insignifiante de la population. Mais il est probable qu'il y en ait de plus en plus.

jeudi 3 septembre 2015

Les cours d'éducation morale et civique

Voici que la féministe Najat Vallaud-Belkacem veut introduire "à marche forcée" (selon le Monde) des cours d'éducation morale et civique (en abrégé EMC). Que pourrait-il y avoir de mal à imposer une morale à nos enfants ?

Quand l'état veut se substituer aux parents et éventuellement à la religion, il ne peut en ressortir que du bien. Peut-être même que les enfants pourront dénoncer les comportements amoraux ou si peu civiques de leurs parents, tels que dans le roman 1984 ou sous le IIIème Reich.

Jargotons

Regardons un peu le contenu de ce programme d'EMC.

Un peu de jargon académique est visiblement nécessaire. Par "cycle 2", nos gardiens de la pensée académique désignent "CP et CE1" cette année, puis "CP, CE1 et CE2" à partir de septembre 2016.

Que va-ton apprendre à nos enfants de 6-7 ans ?

Apprendre les émotions

L'énoncé du programme est :
Connaissance et reconnaissance des émotions de base (peur, colère, tristesse, joie).
En soi, cela ne paraît pas dangereux. Mais connaissant ce qui a été fait aux USA, le résultat promet de desservir nos enfants.

Si on commence à dire que telle émotion est bonne, et telle émotion est mauvaise, il y a un gros problème de valeur morale.

Mélanger avec du féminisme, les émotions qui caractérisent la féminité vont être présentées comme positives, et les émotions qui caractérisent la masculinité vont être présentées comme négatives.

Une idée fort répandue est de dire que la colère est mauvaise. Or la colère est l'un des multiples moyens d'obtenir qu'une personne vous obéisse, et est fort saine pour gronder ses enfants, ou un subordonnée en entreprise.

L'empathie est présentée comme une valeur, qu'il faut enseigner à nos enfants.

Là encore, l'empathie est une émotion qui peut desservir nos enfants. Même s'il peut sembler sain que les enfants pensent aux autres avant eux-même, cela les expose à des manipulations face à des personnes qui se présentent comme des victimes pour des raisons fausses ou pathologiques et qui en abusent. Plus simplement, penser aux autres avant soi, est mauvais pour soi-même si l'enfant fait cela tout le temps.

La tristesse et les pleures font aussi partie du programme. Un croyance féministe affirme qu'on enseignerait au garçon qu'il ne faut pas pleurer. Personnellement, personne ne m'a jamais appris cela. Mais à l'opposer, je n'ai pas envie qu'on apprenne à mes enfants qu'il est normale et recommander de pleurer.

L'empathie et les pleures sont des valeurs positives pour les femmes, mais négatives pour les hommes. La colère est une valeur positive pour les hommes mais négative pour les femmes. Tout simplement, parce que l'homme est en moyenne physiquement plus fort que la femme. Il est important d'enseigner aux plus faibles de ne pas mettre en colère les plus forts.

L'enseignement de mauvaises valeurs à nos enfants leur sera préjudiciable. L'agenda féministe a toujours été de discréditer les traits de caractères masculins. Voici que nous leur ouvrons la grande porte.

Des cours contre le rejet

La présentation du contenu du programme est :
L’intégrité de la personne :
respect des pairs et des adultes.
Les atteintes à la personne d’autrui : (racismes, sexisme, xénophobie, homophobie, harcèlement…).
Mais aussi dans les exemples
La situation de handicap et la pratique de l’inclusion scolaire

Que de belles intentions !

Encore une fois, le risque est l’excès d'empathie. Penser systématiquement aux autres avant soi-même est un problème. Il y a de forts risques de manipulation de ses enfants ayant appris à penser aux autres avant eux-même. D'un autre côté, nous donnons les outils aux victimes professionnelles pour jouer les victimes.

"sexisme" : la dérive serait d'injecter des idées du féminisme radicale, et en particulier la théorie du complot patriarcal : "le patriarcat est partout, partout !" Mai en plus nous pouvons craindre de voire les fillettes expliquer qu'elles ont droits de toujours passer devant les garçons, puisque l'instituteur leur a expliqué qu'elle devait compenser les supposés privilèges des garçons.

"homophobie" : comment va-t-on pouvoir expliquer le concept de l'homosexualité sans que l'enfant ne sache ce qu'est le sexe ? Il est toujours bon de rappeler que la population des homosexuels ne dépasse pas les 1%. Que d'énergie déployée pour une telle minorité, sur de supposées situations d'exclusion qui n'existe plus !

"sexisme et homophobie" : voilà un terrain glissant pour commencer à expliquer la théorie des genres à de futurs adolescents. Les instituteurs vont leur expliquer que le sexe entre les jambes est dissocier de la notion de "genre" dans leur tête. Ils serait donc "normal" de s'habiller en fille quand on est un garçon et de demander qu'on utilise des pronoms féminins.

L'exemple américain devrait nous amener à nous méfier de ce genre d'enseignement de la fausse "tolérance". Sous prétexte de plus d'inclusion, nous générons tout autant de raisons d'exclure. Au lieu d'exclure l'homosexuel, nous excluons l'homophobe, voir toutes les religions. Au lieu d'exclure l'handicapé, nous excluons ceux qui n'arrive pas à communiquer avec les handicapés.

Au lieu d'apprendre à nos enfants à bien se comporter, les ECM vont apprendre que tel type de personne ne peut être exclu, à cause de sa différence, combien même il est une abruti fini, sous peine de passer pour un ***iste. A l'inverse tel type de personne pourra se comporter comme le dernier des abrutis, car il ne sera jamais exclu. Si quelqu'un le rejette ou lui déplaît, il pourra alors l'accuser d'être un ***iste. (Remplez ***iste par raciste, sexiste, capasitiste, transphobique, homophobique, etc...)

Un environnement hostile aux garçons

Pour quelqu'un qui croit en la théorie du genre, les émotions "s’apprennent" et sont une construction sociale. En réalité, peu de neurologues y croient et savent que les émotions sont innées. En particulier elles ne sont pas les mêmes chez les garçons et les filles, et ceux dès la naissance. Il est absurde de croire que le dimorphisme sexuel s'arrête aux frontières du cerveau, sachant que le grand orchestrateur de ce dimorphisme est en réalité, le cerveau en tant que producteur principal des hormones.

Un autre risque est d'avoir des garçons qui sentent de moins en moins à l'aise dans les classes : déprime et décrochage scolaire sont à prévoir. L'environnement scolaire deviendrait très démotivant pour les garçons. Les féministes sont aussi très promptes à accuser la "masculinité toxique", dès qu'un massacre est perpétré dans une université, ne voyant pas (ou voulant masquer) que le climat hostile aux hommes installé par le féminisme, peut être l'une des cause du mal-être de ces tueurs.

Aux USA, le taux d'échecs chez les garçons a explosé. Le résultat voulu était d'avoir plus de filles dans les hautes études scientifiques : il n'en est rien. Les filles continuent à se désintéresser des études scientifiques et préfèrent être infirmière ou psychologue. Les métiers salissants ou scientifiques sont toujours dominés par une présence masculine.

Formons de futurs SJW

Aux États-Unis est apparu le phénomène des "Social Justice Warriors" (en abrégé SJW) : les guerriers de la justice social.

Ces redresseurs de tord poussent à l'extrême la volonté de policer la pensée. Il mettent au pilori de la vindicte populaire (via les réseaux sociaux), le moindre comportement qu'ils jugent raciste, sexiste, homophobe, xénophobe, etc... Ajouter quelques gouttes de féminismes-marxistes ces SJW ressemblent comme deux gouttes d'eau à des racistes anti-blancs, des sexistes misandres, et des hétérophobes.

Incapable de voire leurs propres travers, ils accusent de sexisme ou racisme, tous ceux qui les mettent en lumière, et n'hésite pas à jouer les victimes de discrimination. Il s'inventent des maladies post-traumatiques, et utilisent la théorie (non validée) des "déclencheurs" (triggers). Où qu'ils aillent ils veulent voir des "triggers warning" par excès d'empathie envers ceux qui auraient ces supposés syndromes post-traumatiques qui déclenchent des crises d'angoisses quand est mentionné un sujet particulier.

Ils se sentent investis de la mission de sauver la morale de leur pays pour plus d'inclusion... en excluant ceux qui démontrent leurs tords.

Ils inventent le principe des "micro-agressions" : toutes ces questions anodines qu'ils jugent avoir un sous-entendu excluant. Comme demander à quelqu'un qui a un accent : "de quel pays viens-tu ?"

Les Universités commencent à inclure ces principes dans des recommandations ou leur règlement.

Un professeur de gauche, explique dans un article que ses élèves de gauche lui font peur, décrivant parfaitement le comportement de SJW.

Les Olympiades de l'oppression

La notion de justice sociale est complètement dévoyée par les guerriers de la justice sociale. Au lieu de réclamer l'égalité des chances pour tous, ils veulent l'égalité des résultats. Pour arriver à leur fin, ils prônent la discrimination positive.

Cette marche forcée vers l'égalité à tout prix, a déjà commencé. Les listes électorales doivent comporter autant de femmes que d'hommes.

Mais bien plus absurde, les défenseurs de cette égalité par le résultat veulent imposer des quotas selon tous les discriminations imaginables : sexualité, couleur de peau, religion, etc... Au lieu d'être choisi pour vos compétence, vous serez bientôt choisi parce que vous êtes trans, noire, diabétique avec un doigt en moins, pour remplir les quotas.

Et tant pis, si les personnes remplissant tous ces critères, ne veulent réellement postulé : ils paieront des taxes, car l'obligation de résultat passe par là.

J'ai toujours soutenu l'égalité des chances, mais je suis contre la discrimination positive. En discriminant "positivement" une catégorie de personne, nous discriminons négativement le reste de la population, de sorte qu'en voulant éliminer un "privilège" théorique et abstrait, nous imposerions un "privilège" réel et imposé par la loi. Ce serait absurde et injuste.

Attention à la pente savonneuse

Bien entendu cet enchaînement de cause à effet, n'est pas forcément automatique.

Mais la féministe Najat Vallaud-Belkacem ne peut ignorer tout ce qui a été fait aux USA. Elle connaît au moins les résultats "bénéfique" d'un point de vue féministe (plus de réussite chez les filles). Si elle est de bonne foi elle doit faire un blocage psychologique sur les résultats néfastes de ces modèles d'éducation (plus d'échecs scolaires chez les garçons, environnement scolaire hostile aux garçons).

Loin d'améliorer la condition des enfants, ces cours vont donner à nos enfants le vocabulaire et la rhétorique pour jouer les victimes professionnelles, et leur permettre de voir de l'oppression dans des relations banales.